"Quand
un soldat du feu embrase tout sur son passage "
Jusqu'où
le pompier Grady Malone fera-t-il grimper la température ?
La
compositrice de chansons, Dylan McCoy s'est brûlée les ailes. À
cause de son petit ami qu'elle a trouvé au lit ... avec une autre.
Son
agent l'oblige à continuer à collaborer avec lui jusqu'à ce qu'ils
aient finalisé les chansons de son nouvel album et à tenir leur
rupture sous silence. De retour à Sunnyville, elle rencontre son
nouveau coloc, Grady, et ne dirait pas non à une aventure-pansement
pour se remettre de sa déception amoureuse. Elle résiste pourtant
et refuse de se laisser enflammer par Grady Malone, un pompier sexy,
charismatique et sans complexe. Un homme qui porte à la fois ses
propres cicatrices – sur son dos, celles de la culpabilité du
survivant, dans son âme,– et la peur dans son cœur.
Mais
alors qu'un visiteur imprévu met à l'épreuve leur statut de
colocataires, leur indéniable attirance va t-elle s'évaporer ? Ou
prendront-ils le risque de jouer avec le feu ?
Kay
Bromberg, auteur à succès reconnue par le New York Times et USA
Today, est cette femme réservée qui réussit à dissimuler l'enfant
rebelle qui est en elle – et qu'elle laisse s'exprimer chaque fois
qu'elle s'installe devant le clavier de son ordinateur. Sur un coup
de tête, K. Bromberg, qui vit en Californie avec son mari et ses
trois enfants, a décidé de s'essayer à l'écriture. Ses premiers
romans, Driven, Fueled et Crashed, qui constituent la trilogie
Driven, ont été salués par la critique avant de devenir des
best-sellers et d'intégrer le top 4 de la liste du New York Times et
de USA Today. Elle a aussi publié une nouvelle, Unraveled, et une
suite à la Trilogie Driven, intitulée Raced.
Je
me tiens derrière la porte-fenêtre et la contemple. Elle retouche
les paroles d’une chanson. Çà au moins, je le sais, car elle
répète en boucle le même couplet. La seule différence avec sa
méthode de travail habituelle est qu’elle donne un bain à Pétunia
pendant qu’elle chante. Toutes les deux couvertes de mousse, Dylan
frotte le dos de l’animal. Son rire qui traverse la vitre saisit
exactement autant mon attention que le trémoussement de ses hanches.
J’observe
cet étrange duo en me demandant ce qui s’est produit.
Quand
Dylan s’est-elle fondue sans anicroches dans mon quotidien de sorte
qu’un moment comme celui-ci – elle shampooinant mon cochon- me
semble naturel au point que je ne le remettre pas en cause ?
Absorbée
dans mes pensées, je crie quand quelque chose de mouillé et de
chaud frotte l’arrière de ma jambe.
C’est
quoi ce truc ?
Pivotant
sur moi-même, je rencontre la créature la plus laide et la plus
adorable que j’aie jamais vue. Une masse compacte de vingt-cinq
kilos.
Un
cochon, rose pâle mouchetée de noir. Une fine couche de poils drus
recouvre sa peau et sa truffe rose et humide frémit alors qu’il
renifle l’air.
Je
sais ce que je vois, mais il me faut quelques secondes pour croire
que je me tiens réellement dans la cuisine de Grady, livrant une
bataille visuelle avec un cochon.
-
Qui es-tu, si je peux me permette ?
Il
remue ses pattes, mais ses yeux me fixent sans ciller.
-
Tu as un nom ?
Je
cherche son collier, mais réalise qu’il est absurde de traiter un
cochon comme un chien… néanmoins, un cochon se tiens devant moi.
Il est… je me penche pour vérifier son ventre, histoire de
connaitre son sexe… elle est totalement à l’aise sans son
environnement.
Sa
queue frémit et je ris. Voilà que j’en viens à converser avec un
cochon. Peut-être ai-je perdu la tête.
-
Je m’apprêtais à prendre mon petit déjeuner. Rassure-toi, je ne
mange pas de bacon. Juste des céréales.
-
Ouaip. Complètement barjot.