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samedi 1 février 2014

Envoûtement de Saskia Walker



http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2013/12/envoutement-de-saskia-walker.html







Je n’aurai jamais assez de ça, car là est mon essence. Je suis une femme qui veut vivre et jouir, je veux arpenter la terre dans la fierté et la joie.










A peine Zoë a-t-elle atteint le petit village de Carbrey, perdu au nord de
l'Ecosse, qu'elle se sent envahie par d'étranges sensations. Vibrant d'une énergie nouvelle, intensément sensuelle, elle a l'impression, sur cette terre mystérieuse, de devenir une autre femme. Bien plus désirable, et surtout follement désirante. Loin, très loin de la jeune femme sage qu'elle était à Londres...
Est-ce bien elle qui, incapable de résister au désir brutal qui l'anime, ne peut trouver l'apaisement que sous les caresses de son ténébreux voisin, Grayson Murdoch ? Elle encore, la maîtresse insatiable qui, prête à tout pour éteindre le feu qui la dévore, soutient les regards lourds de désir de tous ceux qu'elle croise, ces hommes et ces femmes au comportement étrange qui la troublent au plus haut point ? Comme si on l'avait ensorcelée... Et pourquoi pas ? Tout, ici, ne parle-t-il pas de légendes, de magie et de force tellurique, capables de réveiller les désirs les plus enfouis ?




Ici pas de doute, on est bien dans la littérature érotique. L'auteure a une bonne plume et on se laisse prendre à cette romance des plus torrides. Les scènes sont vraiment sympas mais l'histoire et la relations entre les deux personnages principaux auraient mérité d'être un peu plus approfondie.
Je vous mets l'extrait le plus caliente à mon avis.



L'extrait :
La lueur que je vois dans ses yeux me dit clairement pourquoi il est venu. Je passe ma main sur ma gorge exposée que le révérend voudrait que je cache.
Mais quoi, sire ? Alors que le révérend vient à peine de quitter la maison ?
Je regarde vers l’ombre qui s’attarde près de ma fenêtre.
Une seule foulée, et il est à côté de moi. Il me retourne rudement contre la table et retrousse d’un seul geste mes jupons.
Qu’il soit de l’autre côté de la porte ou qu’il revienne, je prendrai possession de ton corps ensorceleur. Et je penserai à ses sermons qui condamnent la chair pendant que je te ferai mienne, Annabel McGraw.
Sa main est chaude entre mes jambes et, quand il glisse son doigt en moi avec un grognement de plaisir, je sens sa verge durcir contre mes fesses.
Mes mains et mon visage sont contre la table, ma poitrine écrasée dans mon corsage. J’ai de la farine plein les cheveux, mais j’aime ça.
Prends-moi, Ewan, prends-moi maintenant. Fais-moi tienne.

J’agite mes hanches contre sa main, impatiente, prête pour lui. Il ajoute un autre doigt au premier, et je l’invite à aller plus loin en les serrant dans ma chair. Il vient aussitôt en moi ; je sens sa verge longue et dure entrer lentement, pouce à pouce. Je l’accueille dans mon corps, je le veux tout entier, mon désir doit être assouvi sur-le-champ.
J’agrippe de mes doigts le bord de la table et je ris, je ris quand elle craque sous les saillies puissantes d’Ewan qui défient le vieil homme qui était à l’instant sous mon toit. Mes pieds se soulèvent du sol et je crie de ravissement.
En même temps qu’il me possède, il frappe mes fesses avec sa main. Je gémis, je tressaille, ma chair est en feu.Mais il veut me posséder entière, et il presse son pouce dans l’autre accès de mon corps.
Qu’est-ce qu’il dirait s’il te voyait maintenant ? Qu’est-ce qu'il penserait?
Je ris de plus belle.
Il plonge en moi encore une fois avec un râle et, quand il sort de moi, c'est pour glisser son membre enduit de mon miel dans l’entrée interdite de mon corps.
Ma peau brûle et mes cuisses ruissellent. Je crie encore plus fort lorsqu’il envahit pleinement ce lieu défendu, en pressant mes seins dans mes mains pleines de farine.
Ewan est sur le point de jouir, ses bras me plaquent contre la table pour m’imposer sa cadence, et pourtant il continue à m’enjôler avec ses paroles.
Si le révérend revenait, et qu’il nous voyait ainsi, il clamerait que tu es une catin diabolique et te maudirait pour m’avoir séduit, moi l’honnête commerçant, avec tes mauvais arts et ta luxure insatiable.
Oh, oui, il le ferait.
Je gémis et je ris, ses mots m’enchantent.
Je l’entends lâcher un râle animal et son sexe se raidit encore en moi. Prisonnière de ses bras, je jure et je hurle dans la jouissance, mon corps embrasé comme une torche.



C'est ainsi que je suis.



Il ôte son chapeau.
Cette façon que tu as d’étaler tes charmes me rend fou, dit-il, très agité. Ça me donne envie de te prendre sur-le-champ, devant toutes ces gens.
Oh, ce serait une vision qui offenserait la pudeur des voisins, lui dis-je, badine, les bras croisés sur mes seins. Que diraient-ils en voyant maître Ewan s’adonner à des actes licencieux et immoraux avec une femme du caniveau comme moi ?
Je fixe son entrejambe.
Sans compter que les hommes du village seraient gênés de leurs petits… moyens pour satisfaire leurs femmes, après vous avoir vu.
Je le flatte. La flatterie est le plus sûr moyen d’obtenir ce que je désire.
Son regard s’incendie et il ébauche un sourire.
Relève tes jupons ! ordonne-t-il. Et retourne-toi !
J’obéis. Mes jupes retroussées sur les hanches, je me plie en avant, les coudes sur une pile de caisses de légumes. Dans cette pièce sombre et froide, mes cuisses tremblent, je les tends pour ne montrer aucune faiblesse.
Il s’approche de moi.
Le premier coup porté me prend à l’improviste et je tressaille de surprise et de douleur, les mains accrochées aux boîtes de bois. Il frappe l’autre fesse. Je passe mon poids d’un pied à l’autre pour mieux garder l’équilibre.
Il me frappe encore, il punit mon manque de pudeur, il me châtie parce qu’il ne peut pas contrôler son désir pour moi. Je serre les dents et savoure ce moment particulier où la douleur se mue en plaisir. Mon sexe est gorgé d’envie. Quand il s’arrête, ma peau brûle, alors il recommence, il me fesse, une, deux, trois fois, avant de glisser son doigt entre mes plis intimes.
Sacredieu, tu as des belles fesses. Tu n’attendais que ça, hein ?
Je n’arrive pas à parler, mais je lui offre ma croupe en réponse. Il remonte son doigt vers l’accès interdit à mon corps et le fourre dedans. Je l’entends jurer comme un possédé et, l’instant d’après, c’est son sexe qui vient en moi. Il ne me ménage pas, il y va de toutes ses forces. Je gémis, la tête ployée en arrière, et il couvre ma bouche avec sa main pour étouffer mes râles : il ne faut pas que le vieil homme qui garde la boutique nous entende. Ewan s’ébroue contre moi, excité par cette contrainte de plus qu’il m’inflige.
Tu es une créature sauvage. Je ne saurais tolérer ni tes défis ni ton comportement insolent.
Il grogne, je sens qu’il est sur le point de jouir.
Si tu n’étais pas une si bonne putain, tu ne vaudrais pas les troubles que tu causes.
Ses mots me ravissent et je serre mes fesses autour de son membre pour le mettre une fois de plus au défi. Il blasphème encore sans cesser de me pénétrer. Je me presse contre lui, il m’en faut plus. J’obtiens satisfaction, car il est possédé par la luxure et il ne peut plus se maîtriser. C'est si bon de sentir son membre en moi, si bon que je jouis, mes cris étouffés par sa main. Je mords ses doigts et il s’excite encore plus. Les boutons de sa casaque sont froids contre la peau brûlante de mes fesses. Le mélange de sensations cuisantes et voluptueuses me grise, je crois défaillir de plaisir.
Il se retire de moi juste avant de jouir, et il serre sa maincontre mon sexe en même temps que sa semence trempe mes dessous.
C'est ça que tu voulais ? ricane-t-il, en me fessant encore une fois. C'est pour ça que tu es venue me chercher sur la grève ? Tu avais envie de moi, avoue-le ! Tu as besoin de moi pour assouvir ta luxure.
Il n’imagine pas qu’avec ces mots il ramène à mes pensées le pêcheur qui chamboule plus que lui mes sens. Depuis quelques semaines, c’est à Irvine Maginty que je pense lorsque je suis seule dans mon lit la nuit, mais Ewan ne doit pas le savoir. La vie m’a enseigné les vertus du silence.
Je me redresse, mes jupes recouvrent mes jambes, et je le regarde par-dessus mon épaule, un masque de complaisance sur le visage.
  • Oui, Ewan. C'est bien ça que je cherchais...