-Enfin
ce que je veux dire, c'est qu’on dit que c'est une réaction
naturelle au genre de traumatisme que nous avons traversé ce soir.
Parce que le sexe est l'ultime... C'est... C'est l'affirmation de la
vie.
Raley
resta immobile un bon moment, puis tendit la main vers la lampe de
bureau et l'éteignit.
— C'est
ça qu'on dit ?
Le résumé :
La journaliste
Britt Shelley se reveille un beau matin près du cadavre d'un
officier de police, Jay Burgess, sans aucun souvenir de la nuit
précédente. Accusée du meurtre de ce policier, décoré et cité
pour acte de courage lors d'un incendie cinq ans auparavant, Britt
contre attaque en rétorquant qu'elle a dû ingurgiter contre sa
volonté une drogue la veille au soir. Lorsqu'elle révèle ces
informations, un autre policier, Raley Gannon, l'écoute avec
beaucoup d'attention ; en effet, cinq ans auparavant, il s'est lui
aussi réveillé dans un lit auprès d'une femme morte sans aucun
souvenir des événements. La similitude entre les deux cas leur
donne froid dans le dos. La carrière de Gannon fut à l'époque
anéantie, ainsi que sa vie privée. Maintenant Britt et Raley sont
obligés de coopérer pour découvrir qui se cache derrière tout ça,
apparemment quelqu'un du passé, qui a décidé d'agir pour couvrir
ce qu'il s'est passé cinq ans auparavant...
L'avis :
J'adore Sandra
Brown. J'ai lu énormément de livre de cette auteure. J'attends avec
impatience chaque sortie de ses livres.
Mais je dois avouer que ce ivre me smeble moins bon que certains autres.
Le postulat de départ est un peu « gros ». Raley et Britt le couple phare a été victime de la drogue du violeur à cinq ans d'écart avec à chaque fois un cadavre au réveil après une nuit dont ils n'ont plus le souvenir.
Le début manque de finesse et globalement toute l'intrigue. Le couple m'a laissé aussi sur ma fin. Elle est une journaliste ambitieuse qui a détruit la réputation de l'homme dont elle va tomber amoureuse. Quant au héros, il est décrit comme un pompier intègre, loyal, fidèle...mais il la kidnappe et l'assomme presque quand ils se rencontrent.
Certains moments m'ont paru long.
Donc je pense que si on ne connaît pas cette auteure autant ne pas commencer par celui-là. Pour les autres fans de l'auteure, ils reconnaîtront la patte de Mme Brown et s'en contenteront.
L'extrait :
— Britt,
la nuit dernière...
— Je
sais.
— Je
n'aurais pas dû.
— Nous
n'aurions pas dû.
— Surtout
après que j'en ai fait tout un foin la première fois.
— Tu
te montrais consciencieux.
— J'étais
un con.
— Si
on veut, dit-elle avec un doux sourire. Mais la nuit dernière était
différente. Là, ça m'a semblé tout simplement parfait.
— Sacrement
parfait.
— Donc...
tu... tu n'as pas de regrets ?
— Mon
Dieu, non, dit-il d'une voix rauque.
Il
s'était réveillé, leurs corps collés l'un à l'autre, et pendant
un moment, il s'était contenté de cette proximité. Mais alors, la
douce pression de ses fesses qui épousaient douillettement son corps
et la douceur de son sein sous sa main avaient provoqué en lui une
réaction prévisible.
Son
érection réveilla Britt. Elle s'étira. Portant la main de Raley à
sa bouche, elle en embrassa la paume, suça longuement le bout de ses
doigts, puis les abaissa à ses tétons. De ses caresses légères
comme la plume, il les durcit. Le souffle de la jeune femme devint
plus court. Elle se frotta contre lui en une invitation silencieuse.
Il
était dur et massif, tendu au point d'exploser. Il avait l'intention
de seulement la caresser du bout de son sexe, mais lorsqu'il la
toucha, elle se montra réceptive, douce et très humide. Il entra en
elle, et elle l'enveloppa de sa chaleur. Pendant un temps infini,
abrutissant, ils s'unirent dans le mouvement le plus simple, se
balançant l'un contre l'autre avec des gestes fluides comme une
vague.
Il
ne se retira que le temps de la faire rouler sur le dos et plongea de
nouveau en elle, plus profondément encore. Il avait à peine à
bouger, ne le voulait pas, parce qu'elle était un fourreau si
étroit, si total, et le rythme de leurs corps, celui de Raley en
elle, amena la jeune femme à l'orgasme. Il tint les cuisses de Britt
fermement et sentit chacune de ses divines contractions.
N'ayant
pas de préservatif, il savait qu'il devait se retirer, mais il
s'abandonna à son plaisir. Et pas uniquement au plaisir, mais à son
besoin de se mêler à elle de la manière la plus élémentaire qui
soit. Elle releva les cuisses comme pour qu'il puisse aller plus
loin, et ses mains sur le dos de Raley se firent impatientes et
pressées ; comprenant ce que ces demandes signifiaient, il
jouit en elle. Encore. Et encore.
Lorsque
ce fut fini, il glissa sa langue entre les lèvres de la jeune femme
et ils s'embrassèrent, avec une volupté et une tendresse qui
attestaient de leur plaisir partagé. Pendant un long moment,
s'embrasser fut leur façon de faire l'amour. Jusqu'à ce que l'envie
de dormir les prenne. Ils reprirent leur position initiale, Raley la
tenant contre lui, poussant sa nuque du nez, goûtant sa peau sous
les cheveux, jusqu'à ce que le sommeil les emporte.
Ni
l'un ni l'autre n'avait prononcé un mot. Cette nuit avait été une
expérience intensément sexuelle et intime, pleine de promesses,
notamment celle d'un futur. Parler n'avait pas été nécessaire.
Tout comme cela ne l'était pas maintenant.
Il
la prit par la main et la conduisit à la chambre.