-
C'était une erreur, dis-je. Cela n'aurait pas dû se produire.
Il s'humecta les lèvres puis se passa la main sur la mâchoire.
- Non?
- Non.
Il s'humecta les lèvres puis se passa la main sur la mâchoire.
- Non?
- Non.
Le résumé :
Bien
sûr la vie d'étudiante diplômée n'est pas très glamour mais
c'était celle
de Merit. Elle se débrouillait bien jusqu'à ce qu'un
vampire solitaire l'attaque. Mais il n'a eu le temps que de boire une
gorgée avant qu'un autre suceur de sang le fasse déguerpir. Et
celui-ci décide qu'il n'y a pas meilleur moyen de la sauver que de
faire d'elle une morte-vivante.Il se trouve que son sauveur n'est autre que le maître vampire de la maison Cadogan. Maintenant elle a échangé des heures à transpirer sur sa thèse contre l'apprentissage de la vie dans une demeure de Hyde Park pleine de vampires loyaux à Ethan "Seigneur du manoir" Sullivan. Bien sûr, en tant que vampire vieux de 400 ans, grand et aux yeux verts, il a des siècles de charme sous le coude mais malheureusement il attend d'elle gratitude et servitude. Mais cette allergie gênante au soleil et l'attitude d'Ethan sont les derniers de ses soucis. Quelqu'un cherche toujours de l'atteindre et son initiation à la vie nocturne de Chicago pourrait bien être le premier accroc dans une guerre et ça va saigner.
L'extrait :
- J'ai besoin de sang, dis-je, mais je peux aller le boire ailleurs si ça vous dégoute.
Mallory gloussa en mâchant une fourchetée de spaghetti.
- Tu me demande la permission de me mordre ? Parce que tu devrais savoir que ton autre manière de te nourrir ne me fait ni chaud ni froid.
Je lui adressai un sourire reconnaissant et, puisque j'en avais la permission, je sortis un verre du placard et le remplis. Ne sachant pas vraiment combien de temps il fallait réchauffer le sang, je programmai le micro-ondes sur quelques secondes. Quand la sonnerie retentit, je me jetai presque dessus pour en sortir le verre que je vidai d'un trait. Le sang avait un arrière-goût de plastique, probablement à cause de la poche, mais cela valait quand même la peine. Je répétai l'opération - verser, réchauffer et boire - jusqu'à finir le contenu du sac, puis je me tapotai le ventre d'un air heureux, pris mon assiette de spaghetti et m'installai sur un tabouret à coté de Catcher.
- A peine trois minutes, me fit-il remarquer en saupoudrant du piment sur ses pâtes.
- Et c'était un peu décevant, ajouta Mallory. Tu t'es contentée de garder les yeux rivés au micro-ondes pendant tout ce temps. J'imaginais que tu allai au moins réciter une sorte d'invocation ou bien ronger le plastique de la poche. Que tu allais grogner (elle prit une nouvelle fourchette de spaghetti), griffer le sol, aboyer;
- Je suis une vampire, pas un berger allemand, lui rappelai-je en m'attaquant à mon assiette. Bon, fis-je après avoir avalé quelques bouchées. (On pouvait dire ce qu'on voulait du comportement de Catcher, ce type savait cuisiner.) Qu'est-ce-qui s'est passé, aujourd'hui?
L'extrait :
-
Il n'est pas inhabituel pour un Maître d'avoir une consorte.
- Oui, dis-je, et ta consorte actuelle se trouve en ce moment dans ma cuisine. Si tu as besoin de... te soulager, tu n'as qu'à lui en parler.
Le choc- choc absolu de son offre- commençait à s'atténuer, remplacé par une légère douleur et l'indignation de savoir qu'il ne m'aimait pas assez pour me proposer autre chose, et qu'il avait pu croire que je serais flattée par le peu qu'il avait à m'offrir.
- J'ai du mal à l'admettre mais Amber n'est pas toi.
- Je ne sais même pas ce que tu entends par là. Ets-ce que je devrais... Quoi? être flattée que, malgré le fait que tu ne m'apprécies pas plus que ça, tu es prêt à la sacrifier juste pour me mettre dans ton lit?
Ses narines se dilatèrent et une minuscule ride apparut entre ses sourcils.
- Quelle vulgarité.
- Pardon? C'est moi qui suis vulgaire? (Le murmure qui m'échappa était féroce.) Tu viens juste de me proposer d'être ta pute.
- Oui, dis-je, et ta consorte actuelle se trouve en ce moment dans ma cuisine. Si tu as besoin de... te soulager, tu n'as qu'à lui en parler.
Le choc- choc absolu de son offre- commençait à s'atténuer, remplacé par une légère douleur et l'indignation de savoir qu'il ne m'aimait pas assez pour me proposer autre chose, et qu'il avait pu croire que je serais flattée par le peu qu'il avait à m'offrir.
- J'ai du mal à l'admettre mais Amber n'est pas toi.
- Je ne sais même pas ce que tu entends par là. Ets-ce que je devrais... Quoi? être flattée que, malgré le fait que tu ne m'apprécies pas plus que ça, tu es prêt à la sacrifier juste pour me mettre dans ton lit?
Ses narines se dilatèrent et une minuscule ride apparut entre ses sourcils.
- Quelle vulgarité.
- Pardon? C'est moi qui suis vulgaire? (Le murmure qui m'échappa était féroce.) Tu viens juste de me proposer d'être ta pute.