-Tu
n'arrêteras pas tant que tu ne m'auras pas toute entière n'est-ce
pas? Mon corps, mon sang, ma confiance ne te suffisent pas...il te
faut plus.
Il savait de quoi je parlais et sa réponse fut immédiate.
- C'est ton coeur que je veux. Plus que tout le reste. Tu as tout à fait raison, je ne m'arrêterai pas tant qu'il ne sera pas à moi.
Il savait de quoi je parlais et sa réponse fut immédiate.
- C'est ton coeur que je veux. Plus que tout le reste. Tu as tout à fait raison, je ne m'arrêterai pas tant qu'il ne sera pas à moi.
Le résumé :
Mi-humaine,
mi-vampire, Catherine Crawfield traque les morts-vivants dans
l'espoir de tuer son père, le monstre qui a fichu la vie de sa mère
en l'air. Elle est alors capturée par Bones, un vampire chasseur de
primes, qui lui impose une association contre nature: il aidera Cat
dans sa quête et, en échange, ce très sexy prédateur de la nuit
fera d'elle une chasseuse aux réflexes aussi acérés que ses crocs.
Mais avant de pouvoir jouer les buteuses de démons, Cat est
elle-même prise en chasse par une bande de tueurs. Forcée de
choisir son camp, elle va vite se rendre compte qu'être une suceuse
de sang a ses avantages... L'extrait :
— Oublie
ça, lui dis-je précipitamment. Ça n’a pas d’importance.
Écoute, à propos de la nuit dernière... je pense qu’on a tous
les deux fait une erreur. Tu t’en es probablement rendu compte toi
aussi, et je suis sûre que tu es d’accord qu’il vaudrait mieux
éviter que ça se reproduise. Je n’avais pas l’intention de
perdre la tête avec Charlie, mais les vieilles habitudes sont dures
à chasser... J’admets que l’image n’est pas terrible, mais tu
vois ce que je veux dire. On va collaborer, faire tomber Hennessey et
tous les membres de son petit gang, et ensuite... eh bien, chacun
suivra son chemin. C’est ce qu’il y a de mieux pour tout le
monde.
Il me regarda en silence pendant plusieurs secondes.
— J’ai bien peur de ne pas être d’accord, répondit-il finalement.
— Mais pourquoi ? Je fais un super-appât ! Tous les vampires veulent sucer mon sang !
Il me regarda en silence pendant plusieurs secondes.
— J’ai bien peur de ne pas être d’accord, répondit-il finalement.
— Mais pourquoi ? Je fais un super-appât ! Tous les vampires veulent sucer mon sang !
Il eut un petit sourire au moment même où je regrettais le choix de mes mots. Bones tendit la main et me caressa le visage.
— Je ne veux pas que nous partions chacun de notre côté, Chaton, parce que je suis amoureux de toi. Je t’aime.
Je restai bouche bée, incapable de réfléchir l’espace d’un moment, puis je retrouvai ma voix.
— Non, tu ne m’aimes pas.
Il eut un petit rire et lâcha ma main.
— Tu sais, mon chou, c’est vraiment très énervant, cette habitude que tu as de toujours vouloir me dicter mes sentiments. Ça fait deux cent quarante et un ans que je suis sur Terre et je crois que je suis assez grand pour savoir ce que je ressens.
— Peut-être que tu dis ça juste pour coucher avec moi ? rétorquai-je d’un air soupçonneux en me rappelant Danny et ses mensonges enjôleurs.
Il me regarda, l’air manifestement ennuyé.
— J’étais sûr que tu penserais un truc comme ça. C’est pour ça que je ne t’ai rien dit plus tôt, parce que je n’avais pas envie que tu te demandes si je te racontais des mensonges pour t’attirer dans mon lit. Ceci dit, pour dire les choses crûment, je t’ai déjà fait passer à la casserole, et sans t’avoir déclaré ma flamme. C’est simplement que je n’ai pas envie de cacher mes sentiments plus longtemps.
— Mais on ne se connaît que depuis deux mois !
J’essayais maintenant d’argumenter, étant donné que le déni pur et simple ne semblait pas marcher.
Il eut un léger sourire.
— Je suis tombé amoureux de toi à la seconde où tu m’as proposé ce combat idiot dans la grotte. Tu étais là, enchaînée et tout ensanglantée, et tu remettais mon courage en question, tu me mettais presque au défi de te tuer. Pourquoi crois-tu que j’ai passé ce marché avec toi ? La vérité, ma belle, c’est que je voulais te forcer à passer du temps avec moi. Je savais que c’était le seul moyen pour que tu acceptes. Après tout, tu avais tellement de préjugés contre les vampires. Tu en as toujours, visiblement.
L'extrait :
— D’abord,
je te tripote en public, ensuite je manque de poignarder notre Judas
potentiel, et enfin, pour couronner le tout, j’attente à ta pudeur
dans une cage d’escalier ! Et dire que je pensais que tu
t’étais mal conduit avec Timmie ! Tu devrais exiger des
excuses !
Bones rit doucement et ôta sa veste pour l’enrouler autour de ma taille. Au moins, elle dissimulerait la déchirure de mon pantalon. Ses vêtements à lui étaient intacts. Rien d’étonnant à cela : il ne portait jamais de sous-vêtements, et tout ce qu’il avait à faire, c’était descendre sa braguette.
— Tu n’as pas attenté à ma pudeur, et jamais je ne te demanderai de t’excuser pour ce qui s’est passé ce soir. Je suis même soulagé, pour être honnête.
— Soulagé ? (Je le regardai.) J’imagine qu’on peut dire ça comme ça...
— Pas dans ce sens-là, dit-il en riant de nouveau. Quoique le terme s’applique également à ce qu’on vient de faire. Tu sais comment tu as agi, ce soir ? Comme un vampire. Nous avons tous un comportement territorial, c’est pour ça que j’ai réagi aussi violemment quand j’ai vu Timmie te regarder avec ses yeux de veau énamouré. La réaction tout aussi hostile que tu as eue face à Francesca m’a prouvé que... tu considérais que je t’appartenais. Ça fait longtemps que je me demande ce que tu ressens pour moi, Chaton. J’espérais que ce soit autre chose que de la simple camaraderie ou qu’une vulgaire attirance physique, et même si je peux t’assurer que tu n’avais rien à craindre d’elle, j’ai été ravi de voir la profondeur de tes sentiments.
Je le regardai en silence. Il y avait tellement de choses que je voulais lui dire, comme par exemple, « Comment as-tu pu croire que l’attirance que j’éprouvais pour toi était seulement physique ? », ou « N’as-tu donc pas compris que tu es mon meilleur ami ? », et enfin « Bones, je t’...».
— Je crois qu’on devrait partir d’ici, finis-je par dire, lâchement. Avant que tu aies à hypnotiser un autre gêneur.
Il sourit, et il me sembla, peut-être à cause de la culpabilité que j’éprouvais à son égard, que ce sourire était légèrement teinté de tristesse.
— Ne t’inquiète pas, Chaton. Je n’exige rien de toi. Alors ne te fais pas de bile.
Je lui pris la main, sans me soucier de la différence de température entre ma peau et la sienne. Ça m’était égal à présent, et ce constat me terrifia.
— Tu es vraiment à moi ? ne pus-je me retenir de demander.
Ses doigts froids serrèrent doucement les miens.
— Bien sûr que oui.
Je serrai sa main en retour, mais avec plus de force.
— Je suis contente.
Bones rit doucement et ôta sa veste pour l’enrouler autour de ma taille. Au moins, elle dissimulerait la déchirure de mon pantalon. Ses vêtements à lui étaient intacts. Rien d’étonnant à cela : il ne portait jamais de sous-vêtements, et tout ce qu’il avait à faire, c’était descendre sa braguette.
— Tu n’as pas attenté à ma pudeur, et jamais je ne te demanderai de t’excuser pour ce qui s’est passé ce soir. Je suis même soulagé, pour être honnête.
— Soulagé ? (Je le regardai.) J’imagine qu’on peut dire ça comme ça...
— Pas dans ce sens-là, dit-il en riant de nouveau. Quoique le terme s’applique également à ce qu’on vient de faire. Tu sais comment tu as agi, ce soir ? Comme un vampire. Nous avons tous un comportement territorial, c’est pour ça que j’ai réagi aussi violemment quand j’ai vu Timmie te regarder avec ses yeux de veau énamouré. La réaction tout aussi hostile que tu as eue face à Francesca m’a prouvé que... tu considérais que je t’appartenais. Ça fait longtemps que je me demande ce que tu ressens pour moi, Chaton. J’espérais que ce soit autre chose que de la simple camaraderie ou qu’une vulgaire attirance physique, et même si je peux t’assurer que tu n’avais rien à craindre d’elle, j’ai été ravi de voir la profondeur de tes sentiments.
Je le regardai en silence. Il y avait tellement de choses que je voulais lui dire, comme par exemple, « Comment as-tu pu croire que l’attirance que j’éprouvais pour toi était seulement physique ? », ou « N’as-tu donc pas compris que tu es mon meilleur ami ? », et enfin « Bones, je t’...».
— Je crois qu’on devrait partir d’ici, finis-je par dire, lâchement. Avant que tu aies à hypnotiser un autre gêneur.
Il sourit, et il me sembla, peut-être à cause de la culpabilité que j’éprouvais à son égard, que ce sourire était légèrement teinté de tristesse.
— Ne t’inquiète pas, Chaton. Je n’exige rien de toi. Alors ne te fais pas de bile.
Je lui pris la main, sans me soucier de la différence de température entre ma peau et la sienne. Ça m’était égal à présent, et ce constat me terrifia.
— Tu es vraiment à moi ? ne pus-je me retenir de demander.
Ses doigts froids serrèrent doucement les miens.
— Bien sûr que oui.
Je serrai sa main en retour, mais avec plus de force.
— Je suis contente.
Je mets une vidéo trouvé sur la chaine youtube de Stéphanie 8025.