Après
avoir grandi dans les pires quartiers du Nouveau Chicago, Ava Sans a
deux options : être le prédateur ou la proie. Désormais, elle
travaille pour Alien Investigation and Removal et a reçu l'ordre de
capturer le plus puissant des guerriers : un vampire trop beau pour
être réel avec la faculté de manipuler le temps.
Le résumé :
(trad BdP) :Après avoir grandi dans les pires quartiers du Nouveau Chicago, Ava Sans a
deux options : être le prédateur ou la proie. Désormais, elle travaille pour Alien Investigation and Removal et a reçu l'ordre de capturer le plus puissant des guerriers : un vampire trop beau pour être réel avec la faculté de manipuler le temps.
Autrefois le chef d'une armée vampire, McKell est réputé pour sa sauvagerie et son instabilité, rejeté par sa propre espèce. Pour McKell, les humains ne sont rien d'autre que de la nourriture. Pourtant, Ava est une fascinante contradiction - vicieuse mais pleine d'esprit, forte mais vulnérable, mortelle et férocement loyale aux siens.
McKell désespère d'obtenir cette loyauté... et plus. Lorsque la chasse devient une séduction, McKell et Ava se retrouvent dans une course pour découvrir la vérité sur le passé du vampire. Mais les réponses ont un prix... même pour une femme persuadée qu'elle n'avait plus rien à perdre.
L'avis :
J'ai lu beaucoup de livres de cette auteure très prolifique. C'est une valeur sure pour moi.
Ici:j'ai bien aimé ces deux personnages principaux : Ava, l'humaine à l'enfance difficile qui en garde un grand manque de confiance en elle et puis McKell le guerrier vampire qui se place au dessus des humains.
On se doute que leur romance fera des étincelles.
Oui... au début mais pas sur la durée et je dois dire que la fin, le couple m 'a un peu laissé sur ma « faim » et je me suis trouvée à être plus intéressée par Noëlle, Hector et Dallas. Tant mieux, le tome 6 est consacré à eux!
L'extrait :
— Et
qui suis-je ?
Pour
la récompenser de sa bonne volonté, McKell lui prodigua une autre
caresse, plus prolongée. Alors qu'il venait de découvrir le passage
vers l'éden, comment aurait-il pu s'en tenir éloigné plus
longtemps ?
Un
autre cri emplit l'habitacle.
— Pourquoi...
veux-tu... savoir ça ? s'enquit-elle pantelante.
— Afin
que tu ne puisses pas l'oublier. Je n'aimerais pas qu'après coup tu
regrettes et que tu en viennes à te convaincre que tu t'es trompée
de personne.
— Ça
n'est arrivé qu'une fois ! protesta-t-elle en serrant très
fort les genoux contre ses hanches.
— Ava...
fit-il.
McKell
retira légèrement sa main. Un avertissement. Le seul qu'il était
disposé à lui donner, même s'il n'aurait sans doute pas le courage
de mettre sa menace à exécution et de l'abandonner ainsi.
Un
grondement sourd et prolongé monta de la gorge d'Ava, avant qu'elle
ne capitule d'une voix rageuse :
— Très
bien ! Tu es McKell !
Un
autre grognement de mécontentement s'éleva, bien plus menaçant, et
ce n'était plus Ava qui en était l’origine. Un long silence se
fit, bientôt réduit à néant par une explosion de rage.
— Victor !
Tu es Victor... Ça te va ? A présent, si tu voulais bien
cesser de jouer les machos et...
Habilement,
McKell écarta la culotte et enfouit un doigt profondément en elle.
Le cri qui s'ensuivit ne fut pas un cri de défi ni de soulagement
mais un cri de volupté. S'amorça alors un lent mouvement de
va-et-vient, qu'Ava tenta d'accélérer. Manifestement, elle en
voulait plus, et plus il pouvait lui donner. Un deuxième doigt alla
rejoindre le premier.
— Oh,
oui ! gémit-elle.
La
danse reprit de plus belle, sauvage.
— Oui,
comme ça ! Encore !
À
travers le tissu, McKell mordit la pointe d'un de ses seins, pas
assez fort pour lui faire mal, mais suffisamment pour qu'elle le
sente. De quelle couleur étaient ses mamelons ? Il aurait voulu
pouvoir le vérifier. Bien sûr, il l'avait déjà vue nue, mais
alors qu'elle était inconsciente. Quelle couleur ses aréoles
pouvaient-elles prendre dans les transports de la passion ? Un
rose cuivré ?
Les
mains crispées sur ses épaules, Ava continuait de rouler les
hanches avec énergie au-dessus de lui. Le sexe bandé de McKell le
mettait à la torture au moindre contact fortuit, à la moindre
pression. Jamais il n'avait été aussi proche de jouir. Et, dans son
pantalon, cela ne lui était jamais arrivé ! L'envie de
s'enfouir en elle était enivrante. Pour la punir de ne pouvoir y
parvenir, il chercha sous son doigt le bourgeon de chair gonflée de
son clitoris et le titilla sans merci.
— McKell !
cria-t-elle en se raidissant d'un coup.
Autour
de ses doigts, les parois soyeuses du sexe d'Ava se resserrèrent
brusquement. Il sentit le flot de sa jouissance lui inonder la main
et il dut mordre l'intérieur de sa joue pour ne pas se laisser aller
au plaisir.
Plusieurs
secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne se laisse aller complètement
contre lui. Ils étaient tout deux pantelants, mais un sourire
radieux illuminait le visage d'Ava. Elle s'étira, à la manière
d'une chatte repue d'avoir lapé tout son bol de lait.
— A
toi maintenant... dit-elle d'une voix un peu rauque. J'ai été...
occupée et je t'ai un peu laissé de côté, je suis désolée.
— Pas
de quoi, grogna-t-il. Moi je ne le suis pas.
Avec
une certaine réticence, McKell retira ses doigts. Sous les yeux
d'Ava, il les lécha l'un après l'autre, goûtant enfin ses sucs
intimes, comme il avait rêvé de le faire dès l'instant de leur
rencontre.
— Délicieux...
murmura-t-il.
Il
n'avait pas à forcer le trait. Un véritable nectar de féminité,
doux et sucré.
Alors
qu'elle venait à peine de connaître l'orgasme, il vit le désir
renaître dans les yeux d'Ava. D'un doigt encore humide, il dessina
le contour de sa bouche et se pencha pour l'embrasser. A sa grande
surprise, tandis que leurs lèvres se joignaient, elle tendit le bras
entre eux et empoigna fermement son sexe dressé sous le jean.
La
sensation était si affolante que McKell frappa du plat de la
main la vitre de la portière, qui s’étoila sous le choc.
— Oui !
cria-t-il à son tour. Encore !
Ava
exerça un mouvement de va-et-vient, puis descendit prendre en coupe
ses testicules, qu'elle serra progressivement. La voiture ralentit et
s'arrêta alors qu’elle se décidait enfin à baisser la fermeture
de sa braguette. McKell retint son souffle, dans l'attente de ce qui
allait suivre. Il avait tant besoin de sentir sa main sur son sexe
qu'il allait sûrement mourir si...
Quelqu'un
cognait du doigt contre la vitre. Tourant la tête, il vit Noëlle
articuler quelque chose qu'il n’entendit pas, mais en voyant la
vitre se baisser il comprit qu'elle venait d'ordonner l'ouverture du
véhicule.
— Salut,
vous deux ! lança-t-elle en passant la tête sans l'habitacle.
Vous faites quoi ?
— Noëlle ?
s'écria Ava. Bon sang ! On est déjà arrivé ?
En
toute hâte, elle se rajusta. Pendant que McKell, faisait de même,
souplement elle regagna son siège.
— Tu
ne pouvais pas habiter plus loin ? grogna-t-il d’un ton
hargneux.