Tu comprends bien que je suis un vampire, hein ? Et toi, une tueuse. Peu importe la relation que tu croyais avoir avec moi, elle est terminée. L'homme que tu affirmes aimer est mort, deux choix s'offrent donc à toi : me planter un pieu dans le cœur comme une bonne petite Gardienne, ou t'allier à moi pour qu'on s'échappe. Mais dans un cas comme dans l'autre, il n'y a plus de « nous
La
Tueuse de Démons Andrea Cole a toujours chassé sans pitié les
démons et les vampires. Mais quand un Gardien est capturé et
transformé en Vampire par un monstre sadique, elle doit choisir
entre la loyauté envers sa famille, les Gardiens, et l'homme qu'elle
aime.
Kaden Quinn a consacré sa vie à la chasse aux vampires, alors quand il est lui-même transformé, son plus grand cauchemar prend vie. Et quand la femme qu'il aime est jetée dans un cachot avec lui - en tant que nourriture - il doit affronter ses nouveaux instincts, et choisir entre sa vie et la sienne.
Kaden Quinn a consacré sa vie à la chasse aux vampires, alors quand il est lui-même transformé, son plus grand cauchemar prend vie. Et quand la femme qu'il aime est jetée dans un cachot avec lui - en tant que nourriture - il doit affronter ses nouveaux instincts, et choisir entre sa vie et la sienne.
Il
s'agit d'une nouvelle extraite d'une anthologie Les amants des
Ténèbres,
parue aux éditions Milady.
J'ai
vraiment du mal avec le format nouvelle. Surtout que dans la cas des
deux héros ils se connaissent déjà et sont déjà amants. Alors,
oui c'est trop condensé pour que je puisse vraiment prendre plaisir
à la lecture.
Je
vous mets l'extrait où André se rend compte que son roméo est
devenu un vampire et qu'elle doit en toute logique étant Aegis
l'éliminer.
Bonne
dégustation !
Le
bon sens et l'instinct de survie la frappèrent de plein fouet. Kaden
n'était pas le seul à être doté d'une intuition hors pair. De sa
main libre, Andrea lui décocha un coup dans la mâchoire. Il ne
cilla pas. Elle réitéra, mais cette fois, il pressa la paume contre
son poing, l'arrêtant en plein élan, comme si elle avait cogné
dans un mur de briques.
— Waouh !
haleta-t-elle. Tu es devenu super rapide.
— Oui,
parce que, avant, j'étais un escargot...
La
voix de Kaden, un râle sensuel, résonna dans les moindres parties
de son corps.
Elle
ricana.
— Devenir
immortel n'a pas arrangé ton ego surdimensionné.
Un
petit sourire malicieux lui retroussa les lèvres. Grands dieux !
Etaient-ils vraiment en train de badiner ? Malgré cette
situation incroyablement tordue ? Semblant se rendre compte de
l'incongruité du contexte, Kaden se ressaisit et la relâcha
brusquement.
— Éloigne-toi.
Il
la repoussa, lui faisant perdre l'équilibre. Andrea s'affala par
terre. Kaden se précipita aussitôt à son côté, et la saisit par
les épaules.
— Oh,
merde ! Andy, je suis désolé.
Il
l'aida à se relever sans retirer ses mains. Aucun des deux ne
bougea. Tout, y compris l'air, sembla se figer vu la tension volatile
qui régnait dans la cellule. Peu à peu, Andrea prit conscience que
Kaden tremblait comme une feuille, et qu'il avait, une fois de plus,
le regard rivé sur sa gorge.
Quelque
chose la frôla. Le pieu. Il le fit glisser vers elle alors qu'il
baissait la tête vers son cou. Le cœur d'Andréa se mit à cogner
contre sa poitrine et son estomac se noua, mais elle resta immobile,
concentrant toute son énergie dans sa respiration, la seule chose
qu'elle semblait encore maîtriser.
— Empêche-moi,
haleta-t-il alors même que ses lèvres effleuraient la peau sensible
d'Andréa.
Il
la força à refermer les doigts autour du pieu. Le contact des crocs
contre sa peau, minuscules picotements érotiques, lui procura un
plaisir mêlé de douleur.
Son
besoin viril émanait de lui, et le corps perfide d'Andréa y
répondit aussitôt. Une vague torride la submergea, et un liquide
brûlant coula entre ses cuisses. Il n'en avait jamais fallu beaucoup
à Kaden pour éveiller son désir. D'ordinaire, un simple regard
passionné suffisait. Or cette fois, c'était différent. On aurait
dit qu'elle était une flamme, et lui, du combustible, et elle ne
pouvait rien faire si ce n'était se laisser consumer.
« Voilà
comment ils vous leurrent. Les vampires sont des créatures
lubriques, ils transpirent le sexe, et leur charme magnétique est
irrésistible pour les humains. Ce sont des araignées qui tissent
des toiles sensuelles pour capturer les mouches imprudentes. »
Les
paroles familières des dirigeants aegis résonnèrent dans sa tête,
et même si elle savait qu'elle devait se battre, elle n'en avait pas
la force.
— Je
t'en prie, murmura-t-il d'une voix désespérée. (Il lui souleva la
main et plaça la pointe du pieu contre son cœur.) Je n'arrive pas
à... me maîtriser. Je ne veux pas te faire de mal.
Sa
bouche se trouvait sur la carotide d'Andréa.
Secouée
de spasmes, elle étouffa un sanglot. Ce qu'il lui demandait de
faire... Oh, Seigneur !
Un
violent frisson parcourut Kaden.
— Andréa...
merde !
Il
lui transperça la peau. Elle en fit de même. Ils haletèrent.
Kaden, comme Andréa, s'était limité à la surface, mais de toute
évidence, tous deux étaient capables de tuer.
Ils
restèrent immobiles, figés dans une version perverse du chat et de
la souris. Il avait besoin de se nourrir. Elle devait le supprimer.
Mais la volonté leur faisait défaut.
Il
lui serra la main, accentuant la pression sur le pieu, l'enfonçant
davantage dans sa chair. Elle résista, la main tremblante,
s'efforçant de le retenir, de l'empêcher d'aller jusqu'au bout.
Elle n'était pas prête. Elle refusait de perdre la seule personne
qui lui avait apporté plus que la soif de vengeance.
Avant
Kaden, elle n'était qu'une machine. Elle réalisait les actions
nécessaires à sa survie : manger, dormir, boire. La joie était
un sentiment inconnu, mis à part celle qu'elle éprouvait quand elle
dézinguait démons, vampires et garous. Kaden lui avait sauvé la
vie. A maintes reprises.
— Non !
D'un
geste fluide, elle propulsa le pieu à l'autre bout de la pièce et
lui attrapa la tête, l'attirant contre elle avec fermeté.
Les
dents de Kaden lui transpercèrent la gorge, et une vive douleur
l'envahit avant de se muer en plaisir pur. Il gémit, pressé contre
Andréa, et soudain, elle n'exista plus pour lui.