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mercredi 13 mai 2015

Black OPS, tome 2: Captive Cindy Gerard




 


Elle s’agrippa à lui comme si sa vie en dépendait, tout en s’efforçant de retrouver son souffle, sa raison, alors qu’elle souhaitait que ce moment suprême ne cesse jamais.








.... Kiss me & we'll weather the storm together .... ☀Une attirance dangereuse...
Abbie Hughes ne fait plus confiance aux hommes, mais malgré son indifférence froide, ses longues jambes et son visage de star attire toujours autant l'attention. Entre son boulot de croupière au blackjack, ses études et son petit frère Cory sur lequel elle doit garder un œil, elle n'a pas le temps pour une aventure romantique... Jusqu'à ce qu'une nuit, un sexy et mystérieux étranger place une mise sur sa table.
Mué par la vengeance...
Sam Lang a quitté les Black Op lorsque la tragédie frappe sa famille. Bien
qu'il soit déterminé à mener une retraite tranquille dans son ranch, loin de sa M-16, une quête de vengeance l'entrainera dans une chasse à l'homme contre le multimillionnaire sans pitié qui a assassiné sa sœur.
Une menace qu'ils ne peuvent ignorer...
Bien que Sam suspecte qu'Abby soit sur un coup lucratif que son frère a arrangé avec l'ennemi, leur attirance est indéniable. A présent, Cory a disparu et ils devront tous deux fouiller les alentours du Honduras pour le retrouver. Le danger étant omniprésent, ils devront se faire entièrement confiance ou faire face à une mort certaine.





Lu par hasard, après avoir été intrigué par la 4ème de couverture du 1er
tome, je ne regrette vraiment pas ma curiosité. 
Sam séduit Abbie par intérêt, il désire se servir d'elle pour atteindre l'homme qui a tué sa sœur. Dans cette équation, il n'avait pas pris en compte les sentiments qu'il aurait envers cette femme innocente.
J'ai beaucoup aimé, je regrette simplement qu'elle lui pardonne aussi facilement le fait qu'il se soit servi d'elle. Tout l'intérêt de ce livre repose sur le mensonge et la colère de l'héroïne quand elle découvre la vérité. j'aurai aimé que l'auteure approfondisse ces deux éléments. En tout cas, moment de détente assuré!




Il joua avec sa bouche… mordilla, dégusta, aspira sa lèvre inférieure avant de glisser sa langue à l’intérieur.
Elle s’ouvrit pleinement à lui, répondit à chacun de ! ses mouvements, tout en aimant éperdument son goût mais aussi sa maîtrise lorsque le rythme de ses hanches épousa celui de sa langue.
Dedans. Dehors. Dedans. Dehors.
— C’est si bon.


pleasingmoment:  You can find out their kissing style, By Zodiac Sign. Check it out.C’était si agréable de le sentir en elle. De sentir son poids. Sa chaleur. Sa force qui l’enveloppait sans jamais la dominer. À aucun moment, elle ne se sentit vulnérable. Non, elle se sentait même incroyablement puissante tandis qu’il lui faisait découvrir des sensations qu’elle avait peut-être oubliées, si elle
les avait jamais connues.
Elle le laissa la prendre complètement. Jamais elle ne se serait crue capable d’une telle reddition. Elle s’émerveillait de cette liberté. Puis elle cessa entièrement de penser dès que les coups de reins s’accélérèrent, que le rythme se fit plus intense, et que la nuit s’évapora dans le plaisir torride.
Le temps, le lieu, et même la réalité devinrent flous. Tout se suspendit au moment où l’orgasme s’annonça.
Implacablement.
Impitoyablement.
Jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible de retarder l’inévitable. Alors elle s’abandonna.
Elle se laissa tomber en chute libre dans un orgasme si vif et sauvage qu’elle hurla sous l’effet de l’intensité et de l’émerveillement. Elle haleta de bonheur et de stupéfaction, en dépit de la crainte si délicieuse qui naquit en elle lorsque le rythme s’accéléra dangereusement. Elle le serra de toutes ses forces quand il s’enfonça loin en elle, une dernière fois, avant qu’il se crispe et qu’à son tour, il s’abandonne.
Elle enfonça les ongles dans son dos, tandis que leurs corps en sueur se tendaient. La chaleur se mêla à la chaleur quand la libération arriva comme une vague salvatrice, fulgurante, et dangereusement dévorante.
Elle s’agrippa à lui comme si sa vie en dépendait, tout en s’efforçant de retrouver son souffle, sa raison, alors qu’elle souhaitait que ce moment suprême ne cesse jamais.





Cette femme… cette femme éveillait en lui des envies qui semblaient mettre en péril cette maîtrise. Parce qu’il ne savait pas s’il supporterait de se laisser aller, il avait préféré se retenir. Il avait préféré garder en cage une attirance qui vibrait encore entre ses cuisses.
Ça, c’était le pire de tout, vraiment le pire, se dit-il en se levant lentement. Il avait envie de tout reprendre à zéro. Il voulait l’embrasser éveillée, la caresser éveillée, l’exciter délicatement, et les emmener ensemble de l’autre côté de la limite, et au-delà.
Un coup pour l’équipe, et baise-la pour lui faire cracher l’info.
Les paroles de Reed lui revinrent en mémoire avec violence, et elles n’avaient rien d’amusant. Ce qui s’était produit n’avait rien à voir avec sa quête de renseignements. Tout avait été spontané et s’était imposé dans toute sa réalité.
C’était également l’une des plus grosses bêtises qu’il ait faite de sa vie entière. Au départ, il cherchait simplement à obtenir un renseignement. Il avait prévu de jeter un œil à son système de sécurité et de trouver le moyen de le déjouer sans que surgisse la police de Las Vegas si jamais lui et Reed décidaient de procéder à une visite-surprise. Mais tout s’était enchaîné, et une chose en entraînant une autre…
Dégoûté de lui-même, il récupéra son jean. Une main sur la poignée de la porte, il se retourna pour s’assurer qu’elle dormait toujours… et fut captivé par la vision qui s’offrit à lui. Elle, allongée sur ce lit. Ses longs cheveux noirs et soyeux étalés sur l’oreiller blanc. Le profil d’un sein parfait et rose qu’il aperçut dans la pièce sombre. Une jambe longue et souple étendue sans pudeur sur les draps. La chaîne en or et son diamant collés contre sa peau chaude.
Il serra les dents. Se détourna de cette image.
Ses échanges avec Abbie Hughes auraient dû s’en tenir au cœur du sujet.







Elle se peigna avec les doigts, mais sans trop lisser ses cheveux. Elle tenait à afficher une apparence sexy, à lui rappeler ce qu’ils venaient de faire. Elle ouvrit légèrement son peignoir, juste assez pour exposer son diamant et les plaques militaires qui tombaient entre ses seins. Pieds nus, elle pénétra dans la cuisine.
Sam était assis à table.
— Salut, dit-elle en souriant.
Quand ses yeux tombèrent sur ses mains, elle se sentit fondre au souvenir de leur contact. Elle aimait tant sa façon de la toucher.
Il leva les yeux vers elle, la détailla rapidement, avant que son regard ne s’arrête entre ses seins.
Elle s’était attendue à le voir admirer sa tenue et son sourire coquin, mais Sam se concentra sur la tasse de café posée devant lui.
— Il vaudrait mieux vous habiller.
Il venait de parler d’un ton bourru, de la vouvoyer et tout cela avec un air horriblement sérieux.
Elle cligna des yeux, stupéfaite de son accueil qui était loin du « viens par ici, chérie, me faire un petit câlin » qu’elle attendait.
— Waouh, dit-elle, troublée par la tension qui émanait de lui. Bon, on dirait que ça répond à ma question. Je me demandais si ça vous avait ennuyé que je me sois endormie.





— Pour vous le dire ? Pour vous dire quoi ?
Il n’était plus question pour elle de garder son sang-froid ou de contrôler ses émotions. Elle était perdue, terrifiée et elle attendait que Sam lui explique une situation qui la dépassait.
— Je n’ai pas vu Cory, et je n’ai pas eu de nouvelles de lui depuis des jours. Et je ne comprends rien à ce qui se passe ici. Le FBI ? Vous êtes du FBI ?
Il la considéra durement, avec colère et impatience.
— Putain, Abbie. Pour la dernière fois. Allez vous habiller. Nous ne poursuivrons pas cette conversation tant que vous ne serez pas vêtue.
Elle baissa les bras, et secoua la tête de frustration.
— C’est ça qui s’est passé entre nous ? Dans mon lit ? Était-ce… une conversation, Sam ? Ou plutôt un interrogatoire ?
Il serra les dents, et elle vit l’ombre de la culpabilité planer sur son visage.
— Pourquoi ne me l’avez-vous pas demandé ? reprit-elle doucement, alors que le silence pesait lourdement entre eux. Si vous aviez des questions à poser sur Cory, pourquoi ne pas me les avoir posées, tout simplement ?
Elle se passa un doigt sur le visage. Essuya d’un geste empreint de colère la larme qui roula sur sa joue quand elle reçut la vérité de plein fouet.
— Ce n’était pas la peine de me baiser, Sam, dit-elle avec un franc-parler volontaire et accusateur. M’enfoncer des clous dans la chair aurait été aussi efficace.
Et moins douloureux.
Elle l’étudia longuement. Mais ne vit rien sur son visage.
— Je vous attends ici, dit-il au bout d’un long moment. Ne touchez pas au téléphone. Et n’essayez surtout pas de vous enfuir.
Elle sortit. Tremblant de colère, elle se dirigea vers sa chambre. Elle se laissa envahir par la déception et le vide qui la saisirent, la renvoyant à son enfance. À l’indifférence de sa mère, à la main violente de son père, et plus tard, à l’infidélité de Don. Tout était pâle comparé à la peine que Sam Lang venait de lui infliger avec ses baisers langoureux, ses douces caresses, et une promesse tacite qu’il n’avait jamais eu l’intention de tenir.








Il se leva d’un bond, ignora les regards surpris de Savage et Doc, et s’élança à sa suite. Il la rattrapa juste avant qu’elle ne quitte la passerelle.
Quand il lui saisit le bras, elle se retourna aussi vivement que si elle avait reçu une balle. En constatant que c’était lui, elle s’affaissa contre le mur, et reprit lentement son souffle.
— Vous m’avez fait une peur bleue.
— J’ai changé d’avis. Vous n’y allez pas.
Déconcertée, elle fronça les sourcils.
— De quoi parlez-vous ? Nous sommes arrivés. Nader m’attend.
Il la tint par les épaules.
— C’est trop dangereux.
Après s’être remise de l’effet que lui procura le contact de ses mains, elle sembla perplexe.
— Oui, je l’avais bien compris. J’en ai pleinement conscience. Mais cela a toujours été dangereux. Alors je ne… je ne comprends pas.
Elle le scruta du regard, profondément décontenancée.
— Que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que, subitement, les risques que je prends vous préoccupent ? À vos yeux, je ne suis qu’une menteuse et une vo…
— Arrêtez ! Je me suis trompé, d’accord ! s’exclama-t-il.
Stupéfaite, elle cligna des yeux sans parvenir à prononcer un mot.
— Je me suis trompé sur vous, répéta-t-il, plus sûr de lui depuis qu’il avait cessé de nier ce que son instinct martelait : elle n’avait rien à se reprocher. J’ai fait erreur à votre sujet. Je ne vais pas aggraver la situation en vous laissant à la merci d’un meurtrier pourri.
Si elle resta sur ses gardes, la stupéfaction se changea lentement en un sentiment plus doux. Ce n’était pas de la confiance, car elle n’était pas encore prête à franchir ce cap.
— D’où vient ce revirement ?
Oui. C’était la question à un million de dollars. Une question à laquelle Sam était dans l’incapacité de répondre, bien qu’il ait autant de besoin de comprendre qu’elle.
— De tout ce que vous voudrez. Peu importe. L’essentiel est que je refuse de vous laisser y aller.
Elle planta ses veux dans les siens, secoua fermement la tête.
— C’est mon frère. Je ne peux pas ne pas le faire.