Être
«multitâche»,
c'est
juste la capacité
de tout foirer en même temps.
Chloe
aime vivre dangereusement et ne s’en prive pas, ce qui ne manque
pas d’attirer l’attention du très sexy shérif de la petite
ville de Lucky Harbor, où ses sœurs et elle ont repris l’hôtel
qui appartenait à leur mère. Sawyer
Thompson saura-t-il dompter le caractère rebelle de Chloe ? Se
laissera-t-elle apaiser par cet homme étonnant ? Ou, au contraire,
le passé agité de la jeune femme l’empêchera-t-il de trouver
l’amour ?
Lecture
finie
Elle
me fait du bien Mme
Shalvis !!!
Troisième
livre que je lis de cette auteure et
je ne m'en lasse pas.
Pour moi le livres de Jill Shalvis ont l'étiquette de : « La
lecture qui fait du bien ».
Tout est ultra codifié, prévisible ...et
pourtant
à aucun moment je ne me suis ennuyée.
C'est
magique !
Elle
nous donne des livres qui ont le pouvoir de redonner le sourire et
de réchauffer le petit cœur !
Je
vous le prescrits.
Sawyer
plongea son regard dans le sien.
— Qu'est-ce
que tu comptes faire?
— Une
bêtise.
Il
secoua la tête et fit courir un doigt le long de sa joue. Un peu
surprise par l'électricité qui se dégageait de cette caresse,
Chloe mit la main sur la sienne et la maintint contre son visage.
Elle se sentit alors prisonnière de la faim douloureuse qu'elle
lisait dans ses yeux.
Elle
éprouvait la même chose. Elle était choquée par la force de ce
sentiment et par la difficulté qu'elle avait soudain de respirer.
Mais elle ne fut pas choquée quand il la fit reculer jusqu'à ce
qu'elle se retrouve contre la porte. Du bout des lèvres, il effleura
sa joue puis son cou, qu'il mordilla doucement tout en plaçant une
jambe entre les siennes.
La
jeune femme fut submergée par une vague de chaleur.
— Sawyer.
Pour
toute réponse, il releva la tête et l'embrassa. Un baiser affamé
et volontairement lent, qu'il rompit pour la regarder intensément.
— Sawyer,
qu'est-ce qu'on est en train de faire? murmura-t-elle.
— Je
n'en ai pas la moindre idée. Elle rit doucement.
— Et
si on continuait ?
Il
obéit et l'embrassa de nouveau, d'une manière plus violente et plus
exigeante, jusqu'à ce qu'elle en vibre de désir et ne puisse
réprimer un gémissement de plaisir.
Quand
il recula, elle chancela.
— Qu'est-ce
qu'il y a ? parvint-elle à articuler. Pourquoi tu t'arrêtes ?
— Ton
téléphone.
Ah
! C'était donc ça qui vibrait.
— C'est
bon, tu as raison, je ne suis pas toute seule. Même si j'ai du mal à
m'y habituer.
— Parce
que tu te complais dans cette idée.
Elle
enfila ses chaussures et le dévisagea, mains sur les hanches.
— Serais-tu
en train de dire que j'aime jouer les martyres ?
— Non,
je dis juste que tu n'es pas seule et que tu le sais.
Il
était grand temps de partir. Elle se dirigea vers la porte de la
chambre. Alors qu'elle n'avait pas fait de crise d'asthme pendant
qu'ils faisaient l'amour, elle en sentait une venir.
— Et
moi ? demanda-t-il calmement alors qu'elle lui tournait le dos. Tu
comptes me refuser l'accès à ta liste ?
Chloe
mit le front contre la porte.
— Tu
veux être sur la liste ?
Sa
voix était assurée, alors qu'elle se sentait hésitante et faible.
Elle n'osait pas se retourner pour le regarder et elle s'en voulait
d'être devenue subitement lâche. Ou réaliste.
— Je
tiens à toi, répondit-il.
Son
cœur s'arrêta de battre durant une fraction de seconde, et elle se
retourna, lui posant la question qui lui brûlait les lèvres.
— Qu'est-ce
qui se passe, Sawyer ? Il inspira lentement.
— Je
n'en ai sincèrement aucune idée. Bon, au moins il était honnête.
— Je
crois que j'ai besoin de savoir.
— Vraiment?
Il
n'était ni amusé ni moqueur. Il lui demandait juste de réfléchir
à ce qu'elle était prête à entendre.
Elle
se mordilla la lèvre, en proie à un débat intérieur. Une partie
d'elle voulait savoir ce qu'il ressentait pour elle et s'il était
aussi abasourdi qu'elle par ce qu'il y avait entre eux. Elle avait
besoin qu'il lui dise que leur histoire était sérieuse, qu'il
pensait tout le temps à elle et qu'il avait besoin d'elle comme elle
avait besoin de lui.
Mais
l'autre partie d'elle, la cynique, l'entêtée, ne voulait pas
demander parce qu'elle ne voulait pas se dévoiler devant lui,
jamais.
— Chloe,
ajouta-t-il doucement en la regardant avec attention, tu ne peux même
pas dire à tes sœurs ce que tu ressens pour elles, alors imagine ce
qui se produirait si je te disais maintenant ce que je ressens pour
toi.
— Une
crise d'asthme ? (Sa poitrine la faisait souffrir. Elle y porta la
main.) Et merde.
— Respire,
ordonna-t-il en s'approchant d'elle.
Il
s'arrêta quand elle lui fit signe de rester où il était.
— Tu
retiens ton souffle.
C'était
vrai. Elle expira bruyamment, et ses poumons se vidèrent. Elle était
incapable d'identifier ce qui avait remplacé l'air qu'elle retenait:
du soulagement ou de la désolation ?
— Maintenant,
inspire, lui enjoignit-il.
Elle
obéit. Puis elle expira et décida de l'ignorer quand il franchit la
distance qui les séparait et lui prit le visage entre les mains.
— C'est
une crise d'angoisse, pas d'asthme.
— Je
sais ! s'écria-t-elle en le repoussant. Je travaille dessus. Et
sache que je tiens à mes sœurs.
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