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mardi 5 mai 2015

Maybe Someday - Colleen Hoover




À 22 ans, Sydney Blake rêve d'être musicienne et mène une belle vie.

À 22 ans, Sydney Blake rêve d'être musicienne et mène une belle vie. Elle va à l'université, a un job stable, est amoureuse de son merveilleux petit ami, Hunter, et habite en colocation avec sa meilleure amie, Tori. Mais tout change quand elle découvre que Hunter l'a trompée avec Tori... et qu'elle doit alors tenter de décider quoi faire.

Puis Sydney va être captivée par son mystérieux voisin,
Ridge Lawson. Elle ne peut détacher ses yeux de lui, et ne peut s'empêcher de l'écouter jouer de la guitare tous les jours sur son balcon. Elle ressent l'harmonie et les vibrations de sa musique. Et il y a quelque chose chez Sydney que Ridge ne peut ignorer non plus. Il semble enfin avoir trouver sa muse. Quand ils se rencontrent enfin, ils découvriront rapidement qu'ils ont besoin l'un de l'autre de plus d'une manière...

(Traduction forum BdP – Merci à elles !)



Voilà je viens de finir ce livre après une nuit blanche.

Un livre marquant.


Les points forts

                 Une écriture vraiment originale .Je cite Colleen Hoover :

« 
Cher lecteur,

Maybe Someday est plus qu’une simple histoire, plus qu’un simple livre. C’est une expérience que nous sommes ravis de partager avec vous.

J’ai eu le plaisir de collaborer avec le musicien Griffin Peterson pour préparer une bande-son originale qui accompagne ce roman. Griffin et moi avons travaillé de concert pour donner vie à ces personnages, afin de vous offrir une expérience de lecture totalement unique. »



Ça donne une trame narrative vraiment très intéressante. La musique est plus qu'une partie intégrante du livre, c'est aussi une partie constituante. La romance tourne (en partie) sur la rencontre de deux artistes qui se complètent. Ici Colleen Hoover reproduit ce schéma avec Griffin Peterson. Et ça marche. J'ai vraiment eu une expérience livresque très enrichissante, novatrice et jamais la double voix narrative n'a jamais été aussi justifié et juste.



La construction du répertoire de chanson suit le cheminement de l'histoire. Les chansons prennent la teinte des sentiments de nos deux héros. Ils sont le reflet musical de leur romance.



Le style de l'auteur est vraiment magnifique, certains passages sont vraiment poignants (même si je n'ai pas adhéré à certains choix de l'auteur...mais j'y reviendrai tout à l'heure). Il y a une vraie poésie, une vraie beauté dans toutes les histoires que nous racontent Coolleen Hoover. C'est vraiment une conteuse hors-pair.



Les personnages. Ridge et Sydney portent le livre vraiment du début à la fin. C'est une histoire simple. Ils tombent amoureux presque au premier regard. Et c'est aussi une histoire terriblement compliquée...ça c'est le livre. C'est ici que j'ai moins adhéré à la romance.

Les points faibles

Je ne parlerai pas de points faibles. Tout mon propos est terriblement subjectif. Le livre est vraiment très bon ...mais la lectrice que je suis n'est pas très incline au triangle amoureux premièrement. Deuxièmement, je ne comprends pas les choix de Ridge. Je ne peux pas m'étaler sans spoiler . Peut-être suis-je trop manichéenne mais ...Faisons bref, je n'ai pas apprécié sa façon d'agir avec Sydney mais aussi avec Maggie.

Bref

Un livre captivant et novateur.



J’agrippe sa taille, alors que mon cœur commence à se briser en deux, une moitié demeurant là où elle est toujours restée, avec Maggie, tandis que l’autre s’emballe pour la fille allongée sous moi.

Jamais je ne m’étais senti aussi bien et mal à la fois.

Je détache ma bouche de la sienne, et nous aspirons chacun bruyamment une goulée d’air tandis qu’elle me tient serré contre elle. Je refuse de laisser nos bouches se rejoindre car je ne sais encore pas quelle moitié de mon cœur j’ai envie de sauver.

Les yeux clos, je pose mon front sur le sien et je continue de haleter. Elle n’essaie pas de m’embrasser encore, mais je sens sa poitrine se soulever, non plus pour respirer, juste pour retenir ses larmes. Je me redresse un peu, rouvre les yeux.

Ses paupières restent serrées, mais les larmes parviennent à se frayer un chemin ; alors, elle tourne son visage vers l’oreiller, une main sur la bouche, tout en essayant de rouler sur le côté, loin de moi. Je me soulève sur les mains et constate les dégâts que j’ai causés.

Je lui ai fait ce que j’avais promis de ne jamais lui faire.

Je l’ai traitée comme une Tori.

Frémissant, je laisse tomber mon front contre sa tête, pose les lèvres sur son oreille. Je lui prends la main, m’empare du stylo resté sur la table de nuit et lui écris dans la paume.

Pardon, pardon.

Je lui embrasse le poignet puis sors du lit. Sydney rouvre les yeux et contemple longuement sa main. Puis elle serre le poing, le frappe contre sa poitrine avant d’éclater en sanglots. J’emporte ma guitare, mon téléphone et ma honte… pour la laisser seule.




Hé, mon cœur. Tu écoutes ? Je te déclare officiellement la guerre.



– Ridge a une superbe copine qui ne mérite pas d’être trompée et, heureusement pour elle, il a très bien compris ce qu’elle vaut. Ceci dit, tu as tort de croire que je couche avec lui, parce que c’est faux. Nous savons tous les deux que ça serait trop injuste vis-à-vis de sa copine, alors on oublie. Mets-toi dans le crâne que ce n’est pas parce qu’une fille te raidit la teub que tu dois aussitôt la lui enfiler !



Mais Maggie ?

Sa copine ?

Comment peut-il avoir omis d’en parler depuis trois semaines qu’on se connaît ?

Il est comme Hunter. Il a une bite mais pas de cœur ; exactement pareil. Je devrais l’appeler Hunter, lui aussi. Je devrais tous les appeler Hunter. Les hommes en général ne sont jamais que des Hunter.





Warren m’attrape par le bras quand je passe devant lui, m’obligeant à me retourner.

– Tu ne vas même pas lui dire au revoir ? signe-t-il.

– Je ne vais pas lui dire au revoir alors que je n’ai aucune envie qu’elle s’en aille.

J’entre dans ma chambre, content de ne pas pouvoir entendre le bruit de la porte d’entrée qui se referme derrière elle. Je ne sais pas si je pourrais le supporter.





MOI (RIDGE) : NE ME REMERCIE PAS, SYDNEY. JE NE LE MÉRITE PAS. J’AI ÉCHOUÉ LAMENTABLEMENT EN ESSAYANT DE NE PAS TOMBER AMOUREUX DE TOI.



La gorge sèche, j’appuie sur « Envoi ». Ce que je lui dis là me provoque un sentiment de culpabilité pire que quand je l’ai embrassée. Parfois, les mots peuvent avoir sur le cœur bien plus de poids qu’un baiser.



SYDNEY : J’AVAIS ÉCHOUÉ AVANT TOI.