Je
t'aime.
Apaisant, il effleura ses sourcils de ses lèvres.
- Je te veux.
Ses tempes, l'une après l'autre.
- J'ai besoin que tu restes près de moi.
Sa bouche, enfin.
- Laisse-moi plus de temps pour te montrer à quoi nous ressemblerons, ensemble.
- Je sais à quoi nous ressemblerons. Je veux ce que nous serons ensemble.
Apaisant, il effleura ses sourcils de ses lèvres.
- Je te veux.
Ses tempes, l'une après l'autre.
- J'ai besoin que tu restes près de moi.
Sa bouche, enfin.
- Laisse-moi plus de temps pour te montrer à quoi nous ressemblerons, ensemble.
- Je sais à quoi nous ressemblerons. Je veux ce que nous serons ensemble.
Ray Quinn vient de
mourir, laissant à ses trois fils le soin d'élever le petit
dernier, Seth, adopté tout comme eux. Si pour les aînés, restés à
St. Christopher et mariés à deux femmes merveilleuses, la tâche
est aisée, pour Phillip, elle est loin d'être évidente. Publiciste
à Baltimore, ce séducteur invétéré partage désormais ses
journées entre son travail et cet enfant aux origines bien
mystérieuses. Un emploi du temps qui ne laisse guère de place aux
conquêtes féminines. Peu importe, Phillip est prêt à tout pour
sauver Seth des griffes d'une mère alcoolique, droguée et abusive.
Même à oublier Sybill, la séduisante sociologue qui s'intéresse
d'un peu trop près à leur famille ? En tout cas, pas avant de lui
avoir fait avouer les véritables raisons de sa présence à St.
Christopher.
— Au premier
regard sur toi, on pense obligatoirement : bien nourrie, bien élevée,
citadine passionnée par sa carrière, qui préfère son vin blanc et
ses hommes à distance. Mais ça aussi, ce n’est qu’une partie du
tableau.
Il coupa le moteur, laissant le bateau terminer sur son erre, et lui tapota gentiment les cheveux.
— Je pense que nous allons tous les deux beaucoup nous amuser à découvrir le reste de ce fameux tableau.
— La prolongation d’une relation physique serait…
— Inévitable, conclut-il à sa place, avant de lui tendre la main. Ne perdons ni notre temps ni notre énergie à prétendre le contraire. On n’a qu’à l’appeler « chimie de base » pour l’instant
Il coupa le moteur, laissant le bateau terminer sur son erre, et lui tapota gentiment les cheveux.
— Je pense que nous allons tous les deux beaucoup nous amuser à découvrir le reste de ce fameux tableau.
— La prolongation d’une relation physique serait…
— Inévitable, conclut-il à sa place, avant de lui tendre la main. Ne perdons ni notre temps ni notre énergie à prétendre le contraire. On n’a qu’à l’appeler « chimie de base » pour l’instant