-Est-ce que tu t'occupes de moi parce que Bran te l'a demandé ?
-Chérie, un loup ne prends pas soin d'un agneau parce que sa mère lui a demandé.
Dans cette série,
Mercy est la fille d'un Indien Blackfoot
et d'une mère
blanche. C'est une changeuse, particularité héritée
de son père, qui lui permet de se transformer en coyote.
Son père, homme du rodéo, est décédé trois jours à peine après
sa conception.
Un jour, sa mère
trouva, à la place d'un bébé humain, un petit coyote dans son
berceau. Ayant eu peur et ne sachant pas comment l'élever, elle
l'emmena vers la seule personne qui pourrait l'aider selon elle :
son arrière-grand-oncle, un loup-garou. Après le décès de ce
dernier, c'est Bran Cornick et sa meute de loup-garou qui la prennent
sous leurs ailes. Bran est le Marrok , c'est-à-dire le chef, l'alpha
de tous les
loup-garous d'Amérique du Nord
L'appel de la
lune est le début de l'histoire de Mercedes Thompson. Mercy
n'est pas une fille banale : mécanicienne et changeuse. Elle
vit dans les Tri-city, et a pour voisin, le chef de la meute de
loup-garous du bassin de Colombiana, Adam Hauptman. Dans son garage,
elle travaille sur un minibus qui appartient à un vampire fan de
Scoubidou, Stefan. Elle a racheté son garage à son ancien patron
qui est un fae, Zee (les faës ont fait leur coming out).
Un jour, un jeune
loup-garou vient lui demander du travail. Elle sait qu'il n'est pas
prudent de rester en compagnie d'un jeune loup mais en voyant son
regard désespéré, elle décide de l'engager. Il s'avère que le
loup-garou, Mac, s'est évadé d'un laboratoire qui faisait des
expériences sur les loups-garous. Par conséquent, il n'a pas appris
à se contrôler. Lorsque les types du laboratoire réussissent à le
retrouver, il se trouve devant le garage de
Mercy. Mercy le défend
et tue un des types qui s'avère être également un loup-garou. Elle
décide de demander de l'aide à son voisin, l'Alpha local Adam. Mais
les choses se compliquent. La mort d'un loup-garou, un Alpha blessé,
l'enlèvement de sa fille, c'est trop pour Mercy qui décide de se
rendre au Montana et de faire appel à Bran, le Marrok.
Patricia Briggs
signe ici une très belle série.
Sa relation avec
Adam est à tomber. Tous les deux n'étaient certes pas fait pour
être ensemble mais...
« MADEMOISELLE
THOMPSON, disait le message en grandes majuscules impérieuses, JE
VOUS PRIE D’EMPÊCHER VOTRE FÉLIN D'ENTRER DANS
MA PROPRETTE. S'IL
RECOMMENCE, JE LE MANGE ».
Le message n'était pas
signé.J'ouvris la porte du panier et en sortis le chat dans la douce fourrure duquel je frottai mon visage.
- Alors, le méchant loup-garou a mis le pauvre minou dans une boîte et il l'a abandonné ? lui demandai-je.
Elle sentait mon voisin à plein nez, ce qui me laissait penser qu'Adam l'avait accueillie un bon moment sur ses genoux avant de la fourrer dans sa boîte et de la ramener ici...
Médée aime tout le monde, cette pauvre vieille chatte, même mon grincheux de voisin.
Samuel, ravi de
me voir aussi bien mordre à l'hameçon, me tapota la cuisse.
C'est par un pur hasard que j'aperçus les yeux d'Adam se rétrécir puis passer du chocolat à l'ambre en voyant la main de Samuel avant de reporter mon regard sur a route...
- Ne la touche pas, murmura Adam. (Sa voix était légèrement menaçante, et il dut s'en rendre compte puisqu'il ajouta :) S'il te plait.
Ces derniers mots me firent ravaler la réplique acerbe que j'étais que le point de proférer... mais ce n'était pas de ma grande gueule que j'aurais dû me méfier.
Samuel déplaça sa main jusqu'à ce qu'elle chevauche entièrement ma cuisse et la pressa, pas assez pour me faire mal. Je ne suis pas sûre qu'Adam l'aurait même remarqué si Samuel n'avait pas en même temps émis un semi-grondement de défi venant du fond de la gorge.
Je ne pris même pas le temps d'attendre la réaction d'Adam. D'un coup de volant brutal, je me garai sur le bas-côté en freinant à fond. Défaisant ma ceinture de sécurité, je me retournai vers le regard jaunâtre d'Adam...
- Toi, lui dis-je fermement, tu restes là.
- Et toi, dis-je en me retournant vers Samuel, dehors, immédiatement.
C'est par un pur hasard que j'aperçus les yeux d'Adam se rétrécir puis passer du chocolat à l'ambre en voyant la main de Samuel avant de reporter mon regard sur a route...
- Ne la touche pas, murmura Adam. (Sa voix était légèrement menaçante, et il dut s'en rendre compte puisqu'il ajouta :) S'il te plait.
Ces derniers mots me firent ravaler la réplique acerbe que j'étais que le point de proférer... mais ce n'était pas de ma grande gueule que j'aurais dû me méfier.
Samuel déplaça sa main jusqu'à ce qu'elle chevauche entièrement ma cuisse et la pressa, pas assez pour me faire mal. Je ne suis pas sûre qu'Adam l'aurait même remarqué si Samuel n'avait pas en même temps émis un semi-grondement de défi venant du fond de la gorge.
Je ne pris même pas le temps d'attendre la réaction d'Adam. D'un coup de volant brutal, je me garai sur le bas-côté en freinant à fond. Défaisant ma ceinture de sécurité, je me retournai vers le regard jaunâtre d'Adam...
- Toi, lui dis-je fermement, tu restes là.
- Et toi, dis-je en me retournant vers Samuel, dehors, immédiatement.
- Tu en as assez
de la vie, ou quoi ? Adam pourrait ordonner que Kyle et toi soyez
exécutés. J'ai déjà vu faire cela.
- Seulement moi. Pas Kyle, rétorquai-je.
- Si, bon sang ! Kyle aussi !
- Seulement si ton amant décide d'en parler à la police ou aux médias, intervint Samuel d'une voix douce, mais il s'attira tout de même un regard furieux de Warren.
- Tu as pris un trop grand risque, Mercy, dit-il en se tournant de nouveau vers moi. Comment penses-tu que je me sentirais qui je devais vous perdre tous les deux ?... Peut-être avais-tu raison. C'était à moi de le lui dire. J'aurais dû prendre le risque.
- Non. Toi, tu fais partie de la meute, et tu as juré obéissance. C'était Adam,
- Seulement moi. Pas Kyle, rétorquai-je.
- Si, bon sang ! Kyle aussi !
- Seulement si ton amant décide d'en parler à la police ou aux médias, intervint Samuel d'une voix douce, mais il s'attira tout de même un regard furieux de Warren.
- Tu as pris un trop grand risque, Mercy, dit-il en se tournant de nouveau vers moi. Comment penses-tu que je me sentirais qui je devais vous perdre tous les deux ?... Peut-être avais-tu raison. C'était à moi de le lui dire. J'aurais dû prendre le risque.
- Non. Toi, tu fais partie de la meute, et tu as juré obéissance. C'était Adam,
oscillant en haut de l'escalier, vêtu
d'une chemise blanche et d'un jean à sa taille.
- Si c'était toi qui lui avais dit, j'aurais été contraint d'appliquer la loi, sinon j'aurais dû faire face à une rébellion.
Il s'assit sur la marche du haut plus rapidement qu'il l'avait prévu, à mon sens, et m'envoya un sourire.
- Samuel et moi pouvons tous les deux témoigner que Warren n'a rien dit à Kyle, et que c'est toi qui l'as fait. Malgré les objections de Warren, d'ailleurs. Et comme tu le dis si souvent, tu ne fais pas partie de la meute. (Il tourna son regard vers Warren). Si ça n'avait tenu qu'à moi, cela ferait longtemps que tu aurais eu la permission. Mais j'obéis à des ordres, moi aussi.
Je le considérai d'un air surpris.
- Tu savais que j'allais en parler à Kyle.
Il sourit.
- Disons juste que j'ai bien cru à un moment que j'allais devoir descendre t'ordonner de ne pas dire un mot à Kyle pour que tu te décides, à le suivre avant qu'il s'en aille.
- Salaud de manipulateur ! dis-je, à moitié admirative.
C'était décidé, la Golf allait perdre ses trois roues.
- Merci, répondit-il avec un sourire modeste.
Et quand nous récupérerions Jesse, elle pourrait me donner un coup de main pour les graffitis.
- Si c'était toi qui lui avais dit, j'aurais été contraint d'appliquer la loi, sinon j'aurais dû faire face à une rébellion.
Il s'assit sur la marche du haut plus rapidement qu'il l'avait prévu, à mon sens, et m'envoya un sourire.
- Samuel et moi pouvons tous les deux témoigner que Warren n'a rien dit à Kyle, et que c'est toi qui l'as fait. Malgré les objections de Warren, d'ailleurs. Et comme tu le dis si souvent, tu ne fais pas partie de la meute. (Il tourna son regard vers Warren). Si ça n'avait tenu qu'à moi, cela ferait longtemps que tu aurais eu la permission. Mais j'obéis à des ordres, moi aussi.
Je le considérai d'un air surpris.
- Tu savais que j'allais en parler à Kyle.
Il sourit.
- Disons juste que j'ai bien cru à un moment que j'allais devoir descendre t'ordonner de ne pas dire un mot à Kyle pour que tu te décides, à le suivre avant qu'il s'en aille.
- Salaud de manipulateur ! dis-je, à moitié admirative.
C'était décidé, la Golf allait perdre ses trois roues.
- Merci, répondit-il avec un sourire modeste.
Et quand nous récupérerions Jesse, elle pourrait me donner un coup de main pour les graffitis.
Je sortis de
celle-ci. Il faisait encore plus froid qu'avant, et je n'étais vêtu
que de mon tee-shirt. Je courus donc jusqu'à la chambre numéro 1.
J'avais toujours la clé dans ma poche, mais quand je poussai la
porte, elle s'ouvrit.
Adam était étendu sur le flanc, la gueule contrainte par un bandeau d'apparence solide, sur le dessus du lit. Samuel était penché sur lui, seulement vêtu d'un jean et de gants en latex. Je ne m'attardai même pas sur le spectacle, ce qui donnait une idée de l'inquiétude que je ressentais pour Adam. Charles, qui appuyé contre le mur, me jeta juste un regard sans mot dire.
- La porte! ordonna vivement Samuel. Bon Dieu, Mercy, pourquoi n'as-tu pas réduit la fracture avant de le trimballer toute la journée dans ton van? Tu sais pourtant à quelle vitesse nous cicatrisons! Il va falloir que je recasse sa patte.
Samuel ne m'avait jamais crié dessus. C'était l'un des loups-garous les plus calmes que j'ai jamais connu.
- Je ne sais pas comment on fait pour réduire une fracture, me justifiai-je en me recroquevillant.
Mais il avait raison. Je savais à quelle vitesse guérissaient les loups-garous - je n'avais juste pas compris que cela s'appliquait aussi aux os brisés. A vrai dire, je n'avais même pas vu que sa patte était cassée. Quelle idiote j'avais été. J'aurais dû tout simplement appeler Darryl.
- Y a pas à sortir de médecine pour savoir réduire une fracture, grogna Samuel. Il suffit de tout remettre droit. (Il tira doucement la patte d'Adam.)
Adam était étendu sur le flanc, la gueule contrainte par un bandeau d'apparence solide, sur le dessus du lit. Samuel était penché sur lui, seulement vêtu d'un jean et de gants en latex. Je ne m'attardai même pas sur le spectacle, ce qui donnait une idée de l'inquiétude que je ressentais pour Adam. Charles, qui appuyé contre le mur, me jeta juste un regard sans mot dire.
- La porte! ordonna vivement Samuel. Bon Dieu, Mercy, pourquoi n'as-tu pas réduit la fracture avant de le trimballer toute la journée dans ton van? Tu sais pourtant à quelle vitesse nous cicatrisons! Il va falloir que je recasse sa patte.
Samuel ne m'avait jamais crié dessus. C'était l'un des loups-garous les plus calmes que j'ai jamais connu.
- Je ne sais pas comment on fait pour réduire une fracture, me justifiai-je en me recroquevillant.
Mais il avait raison. Je savais à quelle vitesse guérissaient les loups-garous - je n'avais juste pas compris que cela s'appliquait aussi aux os brisés. A vrai dire, je n'avais même pas vu que sa patte était cassée. Quelle idiote j'avais été. J'aurais dû tout simplement appeler Darryl.
- Y a pas à sortir de médecine pour savoir réduire une fracture, grogna Samuel. Il suffit de tout remettre droit. (Il tira doucement la patte d'Adam.)
je suis certain qu'un des
loups de sa meute a une formation de secouriste. Il fallait l'appeler
si tu ne t'en sentais pas le courage. (S'adressant à Adam.) Serre
les dents.
D'où j'étais, je ne vis pas exactement ce qui se passait: j'entendis juste un craquement d'os, et Adam crier en se débattant d'une manière que je ne voulais plus jamais entendre.
- Je craignais que la meute soit impliquée dans l'agression, dis-je doucement. Il était inconscient, je ne pouvais donc rien tirer de lui. De toute façon, ils n'ont aucun loup assez dominant pour maîtriser celui d'Adam.
Samuel jura en se tournant vers moi:
- Si tout ce que tu peux faire, c'est te justifier, va donc voir ailleurs si j'y suis.
Même dans son état, ces propos n'agréèrent pas à Adam, qui gronda en regardant Samuel.
- Désolée, dis-je en refermant soigneusement la porte derrière moi.
D'où j'étais, je ne vis pas exactement ce qui se passait: j'entendis juste un craquement d'os, et Adam crier en se débattant d'une manière que je ne voulais plus jamais entendre.
- Je craignais que la meute soit impliquée dans l'agression, dis-je doucement. Il était inconscient, je ne pouvais donc rien tirer de lui. De toute façon, ils n'ont aucun loup assez dominant pour maîtriser celui d'Adam.
Samuel jura en se tournant vers moi:
- Si tout ce que tu peux faire, c'est te justifier, va donc voir ailleurs si j'y suis.
Même dans son état, ces propos n'agréèrent pas à Adam, qui gronda en regardant Samuel.
- Désolée, dis-je en refermant soigneusement la porte derrière moi.
Il claqua des
doigts, et je vis l'autre loup se secouer comme s'il venait de
sortir
d'une piscine et aller s'asseoir aux pieds d'Adam, comme un chien
bien dressé. Jesse ramassa la dague et la glissa dans mon fourreau
et Shawn se remit précautionneusement debout à son tour. Il plaça
un nouveau chargeur dans son arme et posa la main sur mon bras
cassé.
J'imagine que je criai. Tout ce que je sais, c'est que je me retrouvai soudain à genoux, la tête touchant presque le sol, une grande main tiède posée sur ma nuque. L'odeur d'Adam emplissait mes poumons, chaude et exotique, me donnant la force de ne pas vomir le contenu de mon estomac. Je ne perdis pas conscience, mais ce fut tout juste.
Quand je relevai la tête, le loup roux fourra sa truffe dans mon cou et me lécha la joue, mais Adam le repoussa et m'aida à me relever. Je réussis à tenir debout toute seule.
Adam rechargea l'arme quand je lui donnai le chargeur – ses lèvres s'étirèrent en un énorme sourire en me voyant le tirer de mon soutien-gorge. Je ne regrette pas de n'avoir pu entendre son commentaire à ce propos.
J'imagine que je criai. Tout ce que je sais, c'est que je me retrouvai soudain à genoux, la tête touchant presque le sol, une grande main tiède posée sur ma nuque. L'odeur d'Adam emplissait mes poumons, chaude et exotique, me donnant la force de ne pas vomir le contenu de mon estomac. Je ne perdis pas conscience, mais ce fut tout juste.
Quand je relevai la tête, le loup roux fourra sa truffe dans mon cou et me lécha la joue, mais Adam le repoussa et m'aida à me relever. Je réussis à tenir debout toute seule.
Adam rechargea l'arme quand je lui donnai le chargeur – ses lèvres s'étirèrent en un énorme sourire en me voyant le tirer de mon soutien-gorge. Je ne regrette pas de n'avoir pu entendre son commentaire à ce propos.
Il me raccompagna
sur le pas de ma porte et prit mon visage entre ses mains. Il me
contempla un instant, puis tourna son visage vers la lune,qui était
presque pleine.Lorsqu'il se tourna vers moi, ses yeux bruns étaient
veinés d'un jaune lumineux. Il effleura ma bouche de ses lèvres
douces et légères et je m'appuyai de tout mon poids contre la
pression de ses mains pour me rapprocher de lui.Il eut un rire de
gorge et m'embrassa enfin pour de vrai.
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