Dans
REAL, Brooke Dumas rencontre Remington Tate grâce à sa meilleure
amie, Mélanie et c'est maintenant au tour de celle-ci de tomber sur
l'homme qui fera vibrer son cœur. Après l'avoir attendu des années,
un soir de pluie, il est là, fort et mystérieux... Il se nomme
Greyson King et il vole à son secours. Il est intrépide et il est
peut-être bien l'amoureux, l'ami et le protecteur qu'elle a toujours
cherché. Lorsqu'ils font l'amour et qu'il prononce son nom, c'est
comme si tout prenait du sens. Mais il disparaît sans un mot et
lorsqu'il réapparaît, c'est pour lui dire : " Je ne pourrai
pas te rendre heureuse. " Ne supportant d'être loin de lui,
elle finit par découvrir le côté obscur qu'il était déterminé à
lui cacher et se rend alors compte que leur première rencontre
n'était peut-être pas due au hasard... Prise dans un tourbillon
d'émotions, Mélanie n'a rien à quoi se raccrocher, si ce n'est cet
homme qu'elle devrait certainement fuir comme la peste. Que
feriez-vous si votre Prince charmant était en réalité un véritable
escroc ?
Lecture
finie
Et
je dois dire que j'ai eu un très très très gros coup de cœur.
J'avais
beaucoup aimé le premier tome de la série avec ce personnage masculin novateur et
inclassable. J'ai lu dans diverses chroniques sur le net qu'il ne
laissait pas indifférent. Soit on l'adorait, soit le détestait.
Pour ma part je me range dans la première catégorie. Je trouve que
Kathy Evans propose une littérature érotique qui fait dans les
personnages très caricaturaux...mais
ça fonctionne ! Elle distille une ambiance
littéralement captivante où le lecteur est emporté par la passion
des personnages principaux. Et n'en déplaise,
c'est quand même ce que l'on cherche en lisant une romance.
Donc
vous l'aurez compris, j'aime beaucoup cette série. Même si je dois
dire que le tome 2 m'a moins captivée. Quant au tome 3, je ne pense
pas qu'on puisse parler d'un livre véritablement
puisqu'il reprend uniquement les deux premiers mais du point de
vue du personnage masculin.
En
abordant ce quatrième roman, je savais que j'aimais la patte de
l'auteur mais l'intérêt au niveau des histoires qu'elle nous avait
proposé était pour moi à géométrie variable.
Ici,
tremblement de terre
littéraire. Dès la première page , j'ai été convaincu
de ma lecture. Petit extrait :
«
Ma
queue est profondément logée dans la chatte d’une femme qui
couine quand j’entends le clic de
la porte d’entrée. Je me retire et attrape les draps, les lui
jette, et elle geint pour protester contre l’absence de ma bite.
– Couvre-toi,
poupée, tu as trois secondes…
Deux…
Une...
Le
premier à passer la porte est Derek.
– Ton
père veut te voir.
À côté
de lui, mon connard de demi-frère, Wyatt, n’a pas l’air ravi de
me voir. C’est réciproque. Je saute dans mon jean.
– Il
n’a envoyé que vous deux ? je demande en riant presque. Si
j’étais une fille, ce serait le moment où je serais vexée. »
Si
vous n'aimez pas ce que vous venez de lire, n'allez pas plus loin.
Sinon et bien il y
a un crescendo juste génialissime dans l'érotisme, l'intrigue, la
romance. Un tremblement de
terre, je vous dis. Ces derniers temps, je m'étais un
peu lassée de la littérature érotique qui est souvent un prétexte
pour des scènes de sexe un peu répétitives. Alors qu'est-ce que c'est
agréable de pouvoir lire une histoire où elle est (mais pas que) un
ingrédient qui la sert et ne la rend pas au contraire indigeste.
Parlons-en
de l'histoire, elle même est magnifique.
Alors la raconter serait idiot mais disons simplement que c'est une histoire digne d'un
conte de fée (cruel) des temps modernes.
D'ailleurs Mélanie parle souvent de Princess Bride et à quel point,
elle la veut sa belle histoire d'amour ! Cette rêveuse
cabossée par la vie m'a charmé. Pourtant, elle apparaît au début
du roman comme une fille un peu futile et légère mais on change
d'avis quand au fil des pages on la découvre avec le regard de
Greyson.
Greyson,
je fais une parenthèse sur cet HOMME. Un mot pour le
décrire . PARFAIT. Après avoir craqué pour Remy, je ne voyais pas comment l'auteure aurait pu nous proposer un personnage aussi écorché, brut, sensuel...et pourtant je suis conquise ! Rien que pour ce personnage, il faut lire ce livre. Il est aussi charismatique que Remy même si totalement différent. J'apprécie les auteurs en romance qui renouvellent leur personnage ( ce qui est loin d'être toujours le cas).
décrire . PARFAIT. Après avoir craqué pour Remy, je ne voyais pas comment l'auteure aurait pu nous proposer un personnage aussi écorché, brut, sensuel...et pourtant je suis conquise ! Rien que pour ce personnage, il faut lire ce livre. Il est aussi charismatique que Remy même si totalement différent. J'apprécie les auteurs en romance qui renouvellent leur personnage ( ce qui est loin d'être toujours le cas).
ÇA
m'a donné l'impression de lire une romance tout aussi prenante mais
TOTALEMENT différente et ça pour moi ça veut dire que je
lirai la suite de la série sans me poser de questions même
si je ne suis pas convaincue par Pandora (l'héroïne du tome5).
Au début de ma lecture, je notais plusieurs passages qui me plaisaient mais très vite je me suis arrêtée quand je me suis rendue compte qu'ils étaient trop nombreux...
Au début de ma lecture, je notais plusieurs passages qui me plaisaient mais très vite je me suis arrêtée quand je me suis rendue compte qu'ils étaient trop nombreux...
Katy
Evans distille à l'érotisme un bon coup de fouet et nous propose
des personnages masculins qui sont ARGHHH
( mot qui signifie mon incapacité à traduire la beauté de ce BBF)
mais je peux vous dire que Greyson vous le détours en matière de
scène de sexe. Pourtant ça sera quand même leur très belle
histoire d'amour qui me restera en mémoire. La rencontre improbable
de ces deux belles personnes qui ne le savaient même pas et qui se
(re)découvrent dans les yeux de l'autre.
Bref
Ce
livre est une explosion de passion qui m'aura fait passé une nuit
blanche !
Donc
attention de ne pas commencer ce roman à une heure avancée de la
soirée.
– Oh
mon Dieu ! je crie, quand je comprends qu’il s’est mis à
flotter.
Je
cours jusqu’à la sortie, quand une main gantée de cuir noir
attrape la poignée et un homme galant m’ouvre la porte. Je
trébuche en sortant, et il me retient par le coude.
– Doucement,
dit-il d’une voix chaloupée en m’aidant à tenir sur mes pieds,
et je regarde désespérément ma Mustang bleu clair de l’autre
côté de la rue.
Tout
ce qui m’appartient officiellement. Tout ce que j’ai à vendre,
parce que j’ai absolument besoin de cet argent, mais qui en voudra
maintenant ? C’est une décapotable, un peu vieille, mais elle
est aussi mignonne qu’unique, avec un intérieur en cuir blanc
assorti à la capote. Mais elle est sous la pluie, ouverte, en train
de se transformer en Titanic sur roues. Ma vie tout entière est
engloutie par la même occasion.
– D’après
ce regard de chiot triste, je suppose que c’est ta voiture, dit la
voix chaloupée.
Je
hoche la tête sans m’en rendre compte et lève les yeux vers
l’inconnu. Un éclair traverse le ciel au loin et illumine son
visage.
Et
je ne peux plus rien dire. Ou penser. Ou respirer.
Ses
yeux m’ont accrochée et ne me lâchent pas. Je fixe leur
profondeur tout en notant que ce visage est éblouissant. Une
mâchoire forte, des pommettes hautes, un front affirmé. Son nez est
classique, élancé et élégant ; et les lèvres qu’il
surplombe sont pleines et galbées, fermes et… Mon Dieu, il est à
croquer ! Ses cheveux foncés jouent dans le vent. Il est grand,
a de larges épaules, porte un pantalon noir et un col roulé noir
qui lui donnent un air à la fois élégant et dangereux.
Il
me regarde et reste la bouche ouverte un moment avant de dire quoi
que ce soit.
– C’est
très compliqué, tu ne voudrais pas de moi dans ta vie.
– Non.
S’il te plaît. Tu n’as pas besoin de faire ça. Restons-en là.
Je sais comment ça se passe. Salut, et je te souhaite une bonne vie.
Adios.
Nous
nous fixons, et il murmure :
– Est-ce
que c’était aussi bien que ce que tu avais imaginé ?
Ma
poitrine est si remplie que je suis persuadée que je vais exploser.
– Jamais,
dans mes rêves les plus fous, j’aurais pu imaginer un mec comme
toi ou les choses que je ressens avec toi.
– Princesse,
les trucs qui se passent entre nous, ce n’est pas normal.
Ses
lèvres sont pressées l’une contre l’autre pendant un instant,
et son regard est sombre.
–
La
manière dont tu envahis parfois mes pensées ne me va pas très
bien, Mélanie. Dans le milieu où je travaille, les distractions
sont à éviter.
– C’est
ce que je suis pour toi ?
– Une
distraction ? Putain, tu es une obsession. Même plus un
fantasme. Tu auras ma peau, princesse, et je m’en fous désormais.
Mais je ne veux pas avoir ta peau.
Des
yeux brutaux et scintillants fixent les miens pendant que j’assimile
ses mots.
Je
le vois lutter pour remonter ses défenses. Des défenses que j’ai
fait tomber car je voulais qu’il m’aime. Et il m’aime. Je le
sais. Je l’ai senti dans son toucher, dans le désespoir de ses
yeux en ce moment, comme s’il voulait me laisser m’en aller mais
qu’il ne pouvait pas.
Il
se tient face à la fenêtre, les mains dans les poches, dans cette
position de conquérant que j’adore. Tout mon être sait qu’il
fait attention à moi, mais il ne le montre pas avant de me parler,
sans se retourner, avec une voix si crue qu’elle m’écorche les
tripes.
– Tu
es sûre que c’est ce que tu veux, partir ?
– Je
suis sûre, dis-je, d’une voix qui sonne aussi comme du papier de
verre.
Sa
voix craque quand il ajoute :
– Derek
peut te conduire à l’aéroport, alors.
– Je
peux prendre un taxi.
Je
fais un pas vers lui, puis je m’arrête. Qu’est-ce que je vais
faire ? Lui faire un câlin ? Je ne peux pas. Il faut que
je casse ça. Je vois les gants qu’il a jetés sur le lit et les
prends amoureusement dans ma main, j’ai besoin de les toucher une
dernière fois. Il se retourne et me fixe, cela me fait mal de le
regarder dans les yeux. Les yeux fiers de Greyson King. Je regarde
par terre et cligne des yeux.
– Peu
importe avec qui tu finiras, n’oublie pas que tu as d’abord été
à moi. Une partie de toi sera toujours à moi. Même quand tu
trouveras ton prince charmant, celui qui a tout ce que tu cherches,
parfait, tu seras toujours ma princesse et celle de personne d’autre.
Mes
yeux s’embuent car ses mots font mal, leur vérité me fait mal
tandis que je pousse ses gants dans ses mains.
– S’il
te plaît, laisse tomber, même ça.
– Je
pourrais te faire m’aimer, Mélanie. Je peux faire en sorte que tu
me choisisses.
Je
me mets à pleurer en posant ma tête sur son torse, et il renifle
mes cheveux.
– C’est
ce que tu veux ? Je serai ton jouet et tu seras mon play-boy,
toutes les nuits tu feras des choses affreuses et tu reviendras me
faire l’amour ; je serai au paradis quand je serai dans tes
bras, et en enfer quand je n’y serai pas et qu’ils feront des
choses terribles.
– Ce
corps m’appartient, Mel, dit-il en caressant mes formes. Chaque
centimètre. Ces mains savent comment t’aimer mieux qu’elles
savent faire ce qu’elles font.
J’essuie
mes larmes.
– J’aimais
qu’il t’appartienne. Chaque centimètre. Mais l’amour de ma vie
ne peut pas faire ce que tu fais. Ce n’est pas possible.
Il
prend mon visage dans ses mains.
– Pourtant
c’est ce qu’il fait, dit-il tendrement.
J’avale
ma salive car je dois bien le reconnaître.
– Mais
j’aimerais qu’il ne le fasse pas.
Je
secoue la tête, mais il me regarde avec ces yeux perçants noisette,
avec de petits éclats de vert, qui semblent étinceler.
– Mais
c’est une partie de moi, dit-il d’une voix rauque en avançant.
Je ne suis pas ton prince, je suis tout ce que tu ne veux pas, et
pourtant tu me veux. Tu as besoin de moi, Mélanie, tu m’attendais.
Oublie l’idée de qui je devrais être et…
– Non !
Non, je ne veux pas être amoureuse de toi ! Pas toi !
Je
le pousse.
– Bébé,
je ne laisserai pas ça te ternir, ça n’assombrira que moi. Tu ne
sauras rien de ce que je dois faire. Rien…
– Non !
Je ne supporterai pas de savoir que tu fais des choses comme ça,
Grey !
Il
me lâche, s’éloigne pour faire face à la rue, les rayons du
soleil tombant parfaitement sur son beau visage, et mon cerveau
semble avoir encore assez de neurones pour enregistrer ce qu’il se
passe. Grey et moi nous séparons. Je voulais l’amour, je l’ai
trouvé, et je vais le laisser tomber parce que… Ce n’est pas
comme dans mes rêves, dans les histoires, ce n’est pas comme je
l’imaginais.
J’ai
l’impression d’avoir un poignard planté dans la poitrine à
cause de ce que je suis en train de faire, mais tous mes instincts de
survie me disent que je dois partir. Greyson se retourne, prend mon
visage et le tourne vers lui, avec une voix décidée.
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