Boxeur
star de la ligue underground, Remington Tate est un mystère, même
pour lui-même. Son esprit est à la fois sombre et lumineux, torturé
et plein d'espoir. Si son comportement et son humeur sont souvent
tout en mesure, il peut aussi d'un coup perdre tout contrôle. Aucune
femme avant Brooke Dumas n'a connu ses secrets les plus intimes, ses
pensées les plus profondes. Mais dès qu'il pose ses yeux sur elle,
il sait sans l'ombre d'un doute, que la seule raison qu'il aura
désormais de se battre, ce sera elle. À partir de là, il n'aura
qu'une obsession : vouloir, désirer, aimer et protéger Brooke.
Maintenant que ce couple si intense et si sexy a réussi à surmonter
ses énormes difficultés, Katy Evans vous propose d'entrer dans
l'esprit de Remy.
Lecture
finie
Je
pense qu'il s'agit d'un tome pour les fans. Je
remarque cette « mode », ces derniers en romance. Un tome
qui reprend le ou les premiers opus de la série mais en changeant le
point de vue narratif. C'est le cas avec McGuireJamie
et Walking Disaster
ou alors encore Chase Emma et Love game 2. Ça donne une lecture sympathique et moi qui avait adoré tous ces livres je n'ai pas boudé mon plaisir. Mais ça s'arrête là.
ou alors encore Chase Emma et Love game 2. Ça donne une lecture sympathique et moi qui avait adoré tous ces livres je n'ai pas boudé mon plaisir. Mais ça s'arrête là.
J'ai
adoré plonger dans l'esprit torturé de Remy. Certains passages sont
magnifiques mais sans surprise ce sont les mêmes que j'avais
apprécié dans les deux premiers tomes.
Alors
ce qui me chiffonne c'est que pour moi, on ne peut pas vraiment parlé
de livre mais plutôt d'un
extra
...que j'ai apprécié
entendons-nous bien
mais cette relecture ne donne pas vraiment de révélation ou une
histoire vraiment différente, originale.
C'est
un plus que j'ai apprécié.
Une
mise en bouche avant le prochain tome Rogue
qui a l'air fameux !
Je
frémis toujours de frustration en sortant de la douche pour attraper
une serviette quand j’entends la porte de la chambre claquer.
Soudain, mes sens s’affinent. Chaque cellule de mon corps est
électrisée parce que je sais qu’elle est proche. Et la voilà.
Brooke Dumas.
Je
lâche la serviette.
Elle
est dans ma chambre et me zieute droit dans les yeux ; même
après une douche froide, ma queue réagit vite. Elle baisse les yeux
et rougit en venant vers moi, la colère et la douleur se reflètent
dans ses yeux de miel. Elle frappe plusieurs fois mon torse, et la
douleur dans sa voix touche une partie de moi plus enfouie, plus
vulnérable.
– Pourquoi
tu ne m’as pas touchée ? Pourquoi tu ne veux pas de moi ?
Je suis trop grosse ? Trop plate ? Est-ce que tu te régales
à me torturer ou es-tu simplement mauvais ? Si tu veux tout
savoir, j’ai eu envie de faire l’amour avec toi le premier jour
où je t’ai vu et où tu as préféré m’engager plutôt que de
me baiser !
Je
réagis sans réfléchir et la tire contre moi en bloquant ses bras.
– Et
pourquoi tu voudrais faire l’amour avec moi ? je réponds,
furibond. Pour avoir une putain d’aventure ? Qu’est-ce que
j’étais supposé être, ton coup d’une nuit ? C’est ce
que je représente pour beaucoup de femmes et il est hors de question
que je sois juste ça pour toi. Je veux être ta putain de réalité.
Tu comprends ça ? Je veux que tu m’appartiennes. Entièrement.
Que tu te donnes à moi, pas à Riptide !
– Je
ne serai jamais à toi si tu ne me prends pas, rétorque-t-elle.
Vas-y, espèce d’enfoiré, tu ne vois pas à quel point j’en ai
envie ?
– Tu
ne me connais pas. Tu ne sais rien de moi !
– Dis-moi
alors ! Tu crois vraiment que je vais te quitter si tu te
confies ?
– Je
ne le crois pas, je le sais.
Je
prends son visage dans mes mains, et j’ai mal au ventre quand je
regarde ces beaux yeux dorés affamés et frustrés.
– Tu
me quitteras à l’instant où tu sauras, et tu me laisseras sans
rien. Alors que je te veux toi comme je n’ai jamais rien voulu dans
ma vie. Je ne pense qu’à toi, ne rêve que de toi. Tout ce que tu
sais, c’est que je passe par des hauts et des bas. Je ne peux pas
dormir, je ne peux pas penser, ni me concentrer ni rien parce que je
veux être le seul, l’unique pour toi. Mais dès que tu réaliseras
ce que je suis vraiment, je ne deviendrai qu’une putain d’erreur !
– Comment
pourrais-tu être une erreur ? Tu t’es regardé ? Tu as
vu l’effet que tu as sur moi ? À la minute où nos yeux se
sont croisés, j’étais à toi, connard ! Tu as tout fait pour
que je ne désire que toi et maintenant que c’est fait, que j’ai
mal à en crever, tu te refuses à moi.
– Parce
que je suis un putain de bipolaire ! Maniaco-dépressif.
Violent. Je suis une bombe à retardement et si quelqu’un de mon
équipe n’arrive pas à endiguer ma prochaine crise, c’est à toi
que je pourrais faire mal. Je voulais te le faire comprendre
doucement pour avoir au moins une chance de te garder. Cette merde
m’a tout enlevé. Tout. Ma carrière. Ma famille. Mes amis. Si je
te perds à cause de ça, je ne sais pas ce que je ferais, mais je
risque de sombrer dans une profonde dépression, et de ne jamais m’en
relever.
Je
tremble tellement que même mes bras se secouent. Ma gorge est sèche
et je peux à peine parler. J’ai même du mal à respirer. Je ne
m’étais jamais livré à personne, et pourtant je me suis fait
avoir par elle comme un putain d’imbécile. Je n’avais jamais
partagé ma musique avec quiconque. Je n’avais jamais, jamais pensé
que quelqu’un pourrait m’aimer avant de regarder dans ses yeux et
de penser que j’étais son dieu…
Mais
je ne suis le dieu de personne. Je ne suis qu’un sale idiot malade.
La
douleur est insoutenable. Je veux faire des dégâts, mais je ne veux
pas lui faire de mal à elle. Ma voix est sombre et pleine de rage,
et c’est un miracle que j’arrive à parler en luttant pour ne pas
bouger, garder les bras le long de mon corps, me contrôler.
– Je
veux bien plus que te parler, je lui réponds d’une voix rigide.
Mes
narines sont dilatées, et je ne veux pas qu’elle ait peur en me
regardant, mais je ne vois rien d’autre que sa bouche. Sa
magnifique bouche. Sur la tête de ce connard !
– OK,
allons parler. Excuse-moi, Diane.
Je
suis sidéré, elle dit ça aussi calmement que si je venais de lui
proposer un pique-nique ! Elle recule sa chaise et prend tout
son temps pour replier sa serviette. La colère monte en moi et je
vois toujours, dans ma tête, sa bouche en train d’embrasser
l’homme à cause de qui je ne suis plus boxeur. Je veux attraper
Brooke. Je veux l’écraser contre moi et la secouer. Je serre et
desserre mes poings pour les empêcher de faire ça, ou autre chose ;
je ne peux pas respirer, je ne peux pas réfléchir. Je veux tuer le
Scorpion, l’écorcher vif !
J’ai
envie de jeter quelque chose. J’ai envie de crier. J’ai envie
d’enlever ses vêtements et de la baiser et de lui montrer qu’elle.
Est. À MOI ! C’est moi qui la touche, la tiens dans mes bras,
la protège.
– Je
suis juste allée voir ma sœur, souffle-t-elle.
Mes
entrailles se retournent quand je pense qu’elle ne me fait pas
confiance, je lui ai promis que je lui ramènerais sa sœur. Je tends
une main tremblante vers elle pour toucher sa bouche, puis je plonge
et la mords, énervé. Elle sursaute en sentant mes dents, et cela me
donne un plaisir pervers de lui avoir rappelé que cette bouche est à
moi.
– Tu
vas négocier avec un enfoiré comme lui ? Sans que je le
sache ?
Je
passe mon pouce sur ses lèvres. J’ai envie de la tirer jusqu’à
ma chambre et de laver sa bouche avec du savon. Je veux la nettoyer
avec ma langue, et qu’elle me dise que cette photo n’existe pas
vraiment !
– Je
suis allée voir ma sœur, Remy. Je me fous de cet enfoiré, me
dit-elle tendrement.
Je
touche ses cheveux, j’essaie d’y aller doucement alors que mon
ventre se tord, tire et tourne. Je caresse toujours ses lèvres. Ce
sont les lèvres que j’aime, qui me touchent, qui m’embrassent.
– Tu
as quand même embrassé ce trou du cul avec la bouche avec laquelle
tu m’embrasses aussi, je gronde.
– S’il
te plaît, compte jusqu’à dix.
Elle
touche ma manche, et cela m’énerve encore plus. Elle croit que si
je compte jusqu’à un million je vais tout oublier ?
– Un-deux-trois-quatre-cinq-six-sept-huit-neuf-dix,
j’enchaîne à toute vitesse, avant d’empoigner son col et de la
tirer vers moi, me penchant sur elle en plissant les yeux. Tu as
embrassé cet enfoiré avec cette bouche pour laquelle je pourrais
tuer !
– Tu
l’aimes ? je demande.
Elle
me regarde, sans expression, alors je tends le bras et pose ma main
bandée exactement là où Pete l’a touchée, sur le bras.
– Tu
aimes quand il te touche ?
S’il
te plaît, dis-moi non. S’il te plaît, réponds non.
Aucun
mot ne peut expliquer comme elle me tourmente. J’essaie de la
protéger de moi-même. J’essaie de me protéger… de ce qui
pourrait être le plus grand désastre de ma vie.
– Tu
n’as aucun droit sur moi, dit-elle le souffle court, en colère.
Je
serre son bras plus fort et je grogne dans ma barbe :
– Tu
m’as donné des droits lorsque tu as joui l’autre soir sur ma
cuisse.
– Et
pourtant, je ne suis toujours pas à toi, me lance-t-elle, les joues
rouges. Peut-être que tu as peur de ma féminité ?
– Je
t’ai posé une question, je veux une réponse. Est-ce que tu aimes
quand d’autres hommes te touchent ? je demande, commençant à
perdre mon sang-froid.
– Non,
pauvre con, j’aime quand c’est toi qui le fais !
crie-t-elle.
Cela
m’apaise. Cela m’adoucit tellement que la glace dans mon ventre
se transforme en lave en une seconde. J’enfonce mon pouce dans le
creux de son coude et demande d’une voix rauque :
– Et
à quel point tu aimes ça ?
– Plus
que ce que je voudrais.
Elle
est furieuse, mais je sais pourquoi. Parce qu’on se tue à rester
séparés, et je veux mettre fin à ça.
– Assez
pour me laisser te caresser dans mon lit ce soir ?
– Assez
pour que tu me fasses l’amour ce soir.
– Non.
Je ne veux pas te faire l’amour.
Putain,
non seulement elle rend mon sexe dur, mais elle me mène aussi la vie
dure.