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Elle se redressa et il y eut un silence.
Il ne le combla pas.
Quand elle finit par le faire, elle sembla choisir ses mots avec précaution.
— J’ai pensé que vous souhaiteriez peut-être rencontrer d’autres Élues.
Il se demanda quel genre de rencontre elle avait à l’esprit.
Oh, "juste un petit thé", interrompit le sorcier.
Avec des "cookies au cunnilingus", des "scones en soixante-neuf" et "une poignée de
tes noix".
Il ne le combla pas.
Quand elle finit par le faire, elle sembla choisir ses mots avec précaution.
— J’ai pensé que vous souhaiteriez peut-être rencontrer d’autres Élues.
Il se demanda quel genre de rencontre elle avait à l’esprit.
Oh, "juste un petit thé", interrompit le sorcier.
Avec des "cookies au cunnilingus", des "scones en soixante-neuf" et "une poignée de
tes noix".
Dans
l'ombre de la nuit à Caldwell, New York, une guerre meurtrière fait
rage entre les vampires et leurs ennemis. Il existe un groupe secret
de frères pas comme les autres - six vampires guerriers, défenseurs
de leur race. À présent, un jumeau dévoué doit choisir entre deux
vies...
Farouchement loyal envers la Confrérie de la Dague Noire, Fhurie s'est sacrifié pour le bien de sa race, en devenant le mâle responsable de la préservation de la lignée de la Confrérie. En tant que Primale des Élues, il a pour obligation d'engendrer fils et filles qui s'assureront que les traditions de la race restent perpétuelles et qu'il y aura toujours des guerriers pour combattre ceux qui veulent voir la race éteinte.
En tant que Première Femelle, l’Élue Cormia veut non seulement gagner son corps mais aussi son cœur pour elle seule - elle voit derrière toute sa noble responsabilité un mâle émotionnellement blessé. Mais Fhurie ne s'est jamais autorisé à connaître le plaisir ou la joie. Alors que la guerre contre la "Société des Eradiqueurs" se fait de plus en plus sinistre, la tragédie pèse au dessus de la demeure de la Confrérie, et Fhurie doit choisir entre devoir et amour...
Farouchement loyal envers la Confrérie de la Dague Noire, Fhurie s'est sacrifié pour le bien de sa race, en devenant le mâle responsable de la préservation de la lignée de la Confrérie. En tant que Primale des Élues, il a pour obligation d'engendrer fils et filles qui s'assureront que les traditions de la race restent perpétuelles et qu'il y aura toujours des guerriers pour combattre ceux qui veulent voir la race éteinte.
En tant que Première Femelle, l’Élue Cormia veut non seulement gagner son corps mais aussi son cœur pour elle seule - elle voit derrière toute sa noble responsabilité un mâle émotionnellement blessé. Mais Fhurie ne s'est jamais autorisé à connaître le plaisir ou la joie. Alors que la guerre contre la "Société des Eradiqueurs" se fait de plus en plus sinistre, la tragédie pèse au dessus de la demeure de la Confrérie, et Fhurie doit choisir entre devoir et amour...
— Votre
Grâce… répéta-t-elle dans un souffle.
— Que regardez-vous ? dit-il d’une voix rauque, même si la scène sur l’écran parlait d’elle-même.
— Ah… C’est John qui a choisi le film. (Elle tripota la télécommande et appuya sur tous les boutons jusqu’à ce que l’écran se fige.)
— Je ne parlais pas du film, Cormia, mais de la scène.
— Ah…
— Vous l’avez sélectionnée… non ? Et vous avez regardé cette scène en boucle. Encore et encore.
— Oui… (La voix était enrouée.) Effectivement.
Elle pivota dans son siège pour lui faire face. Seigneur qu’elle était belle … avec ces grands yeux, cette bouche, ces cheveux pâles, et cette odeur de jasmin qui montait jusqu’à lui pour le tenter.
Elle était sexuellement excitée. Voilà pourquoi son parfum était plus lourd.
— Pourquoi cette scène ? demanda-t-il. Pourquoi l’avoir choisie ?
Tandis qu’il attendait sa réponse, son corps se raidit davantage, son sexe battant follement au rythme de son coeur. Et ce qui accélérait ainsi son sang n’avait rien à voir avec les obligations ou les responsabilités liées à son rôle de Primâle. Non, c’était un besoin primitif, du sexe à l’état pur. Du sexe jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux épuisés, ruisselants et même un peu meurtris. Manifestement, il était assez salaud pour se ficher complètement qu’elle ait été excitée par un film, ou par un autre que lui. Ouais, il voulait surtout que ce soit son corps qu’elle utilise comme exutoire… et qu’elle le vide de toute substance, jusqu’à ce que sa queue soit à sec.
— Pourquoi avoir choisi cette scène, Cormia ? insista-t-il.
Une main gracieuse revint se poser à la base de sa gorge.
— Parce que… cela me faisait penser à vous.
Phury poussa un grondement. D’accord, ce n’est pas du tout ce qu’il s’attendait à entendre. Et il ne pensait pas qu’elle parle de son devoir d’Élue. Ce n’est pas la tradition qui animait Cormia ce soir, mais le désir. Elle voulait du sexe. Peut-être même en avait-elle besoin. Tout comme lui.
Et elle voulait du sexe avec lui.
D’un mouvement délibéré, Phury se retourna, le corps soudain parfaitement coordonné. Le brouillard dans lequel l’avaient plongé l’alcool et la drogue s’était évaporé.
Il allait la prendre. Ici. Maintenant.
Il descendit les marches, prêt à revendiquer ce qui lui appartenait.
— Que regardez-vous ? dit-il d’une voix rauque, même si la scène sur l’écran parlait d’elle-même.
— Ah… C’est John qui a choisi le film. (Elle tripota la télécommande et appuya sur tous les boutons jusqu’à ce que l’écran se fige.)
— Je ne parlais pas du film, Cormia, mais de la scène.
— Ah…
— Vous l’avez sélectionnée… non ? Et vous avez regardé cette scène en boucle. Encore et encore.
— Oui… (La voix était enrouée.) Effectivement.
Elle pivota dans son siège pour lui faire face. Seigneur qu’elle était belle … avec ces grands yeux, cette bouche, ces cheveux pâles, et cette odeur de jasmin qui montait jusqu’à lui pour le tenter.
Elle était sexuellement excitée. Voilà pourquoi son parfum était plus lourd.
— Pourquoi cette scène ? demanda-t-il. Pourquoi l’avoir choisie ?
Tandis qu’il attendait sa réponse, son corps se raidit davantage, son sexe battant follement au rythme de son coeur. Et ce qui accélérait ainsi son sang n’avait rien à voir avec les obligations ou les responsabilités liées à son rôle de Primâle. Non, c’était un besoin primitif, du sexe à l’état pur. Du sexe jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux épuisés, ruisselants et même un peu meurtris. Manifestement, il était assez salaud pour se ficher complètement qu’elle ait été excitée par un film, ou par un autre que lui. Ouais, il voulait surtout que ce soit son corps qu’elle utilise comme exutoire… et qu’elle le vide de toute substance, jusqu’à ce que sa queue soit à sec.
— Pourquoi avoir choisi cette scène, Cormia ? insista-t-il.
Une main gracieuse revint se poser à la base de sa gorge.
— Parce que… cela me faisait penser à vous.
Phury poussa un grondement. D’accord, ce n’est pas du tout ce qu’il s’attendait à entendre. Et il ne pensait pas qu’elle parle de son devoir d’Élue. Ce n’est pas la tradition qui animait Cormia ce soir, mais le désir. Elle voulait du sexe. Peut-être même en avait-elle besoin. Tout comme lui.
Et elle voulait du sexe avec lui.
D’un mouvement délibéré, Phury se retourna, le corps soudain parfaitement coordonné. Le brouillard dans lequel l’avaient plongé l’alcool et la drogue s’était évaporé.
Il allait la prendre. Ici. Maintenant.
Il descendit les marches, prêt à revendiquer ce qui lui appartenait.
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