Je
t'aime
et
je t'aimerai même
lorsque
Tandis que Marissa habite désormais avec Butch et Viszs, en tant que shellane du premier, Viszs a lui beaucoup plus de mal à contrôler ses actions : ses visions ont disparu, et ses sentiments incertains pour Butch lui embrouillent l'esprit.
Alors quand la Vierge Scribe le contacte pour lui annoncer qu'il est son fils et qu'en tant que tel, il est le Primâle et doit féconder 40 Elues, Viszs pète les plombs. Littéralement.
Sauf que cela le conduit à aller seul tuer des éradiqueurs. Et cette fois-ci, la bataille tourne mal : un mystérieux inconnu lui tire dessus...
C'est comme cela qu'il se retrouve à l'hôpital, une balle dans la poitrine. Un hôpital humain.
Jane Withcomb est chirurgienne, la meilleure de son unité. Ambitieuse, elle ne vit cependant que pour la science et sauver des vies. Alors quand elle doit sauver un inconne à l'anatomie différent de celle d'un humain, Jane n'hésite pas. Et ne se doute pas que cela va changer sa vie...
Lorsqu'il se réveille, Viszs n'a qu'une seule certitude : c'est le destin qui l'a réuni avec Jane. Et il ferait n'importe quoi pour elle.
Sauf qu'elle est humaine.
Et que ses frères viennent de la kidnapper (sur son ordre) pour qu'elle le soigne.
Ce que la jeune femme n'a pas franchement apprécié... même si elle avoue être étrangement attiré par cet inconnu...
Sans
rien avoir entendu venir, elle fut plaquée par derrière et poussée
tête en avant jusqu’au mur où un corps dur et massif – deux
fois plus grand que le sien – la maintint en place. Elle émit un
petit halètement de surprise, et sentit le sexe du vampire lui
heurter les reins.
— J’ai
essayé de te protéger, grogna-t-il en lui agrippant les cheveux à
pleine main pour lui tirer la tête en arrière.
Elle
cria et sentit son ventre s’inonder de chaleur humide.
— J’ai
essayé d’être gentil.
— Oh…
Seigneur...
— Ça
ne sert plus à rien de prier, Jane. C’est trop tard maintenant.
(Il y avait comme un regret dans la voix rauque – mais aussi
l’érotique certitude de la fatalité.) Je t’ai donné une chance
de faire les choses à ta façon. Maintenant, c’est moi qui décide.
Oui.
C’est ce qu’elle voulait. C’est ce qu’elle désirait tant.
— Je
t’en prie...
— Chut.
(D’un léger mouvement de poignet, il l’obligea à pencher la
tête sur le côté, exposant sa gorge.) Quand je voudrai t’entendre
supplier, je te le dirai. (De sa langue chaude et humide, il
parcourut toute la longueur de son cou.) Maintenant, Jane,
demande-moi ce que je vais te faire.
Elle
ouvrit la bouche, mais ne réussit qu’à produire un halètement
rauque. Il resserra sa prise sur les courts cheveux blonds.
— Demande-le-moi.
Dis : "Que vas-tu me faire ?"
Elle
déglutit avec difficulté.
— Que
vas-tu me faire ?
Il
la poussa et déplaça de côté, sans cesser de serrer son corps dur
contre elle.
— Tu
vois ce lavabo, Jane ?
— Oui.
(Merde de merde,
elle était déjà presque prête à jouir...)
— Je
vais te pencher en avant sur ce lavabo, et tu vas bien t’y
accrocher. Une main de chaque côté. Puis je vais enlever ton
pantalon.
Oh…
Bon sang…
— Demande-moi
ce qu’il y aura ensuite, Jane.
Il
lécha à nouveau sa gorge, puis planta ce qu’elle savait être sa
canine dans le lobe de son oreille. Elle ressentit un délicieux
petit élancement de douleur, suivi d’un nouveau frémissement de
plaisir entre ses jambes.
— Qu’y
aura-t-il… ensuite ? dit-elle dans un souffle.
— Je
vais me mettre à genoux. (Il baissa la tête pour lui mordiller la
clavicule.) Demande-moi maintenant : "Et ensuite, V ?"
Elle
était si excitée qu’elle faillit éclater en sanglots éperdus.
Et ses jambes commençaient à lâcher.
— Et
ensuite ?
Il
lui tira les cheveux.
— Tu
as oublié la fin.
Quoi ?
Quelle fin – C’était quoi cette fin…
— V.
— Non.
Tu dois tout recommencer. Depuis le début. (Il la poussa d’un coup
de hanches et frotta son sexe contre elle, lui démontrant sans
parler à quel point il voulait la prendre… maintenant.)
Recommence, et ne te trompe pas cette fois.
Venue
de nulle part, une vague de jouissance naquit dans le corps de Jane,
emportée par la voix rauque et le...
— Oh,
non, non, il n’en est pas question. (Il s’écarta d’elle.) Tu
ne vas jouir maintenant. Tu ne pourras le faire que quand je te le
dirai. Pas avant.
Perdue,
et même frustrée, elle vacilla un peu et sentit la vague décroître.
— Dis-moi
maintenant ce que je veux entendre, insista V.
C’est
quoi déjà ?
— Et
ensuite, V ?
— Je
vais me mettre à genoux derrière toi, poser mes mains sur l’arrière
de tes cuisses, t’ouvrir en grand et promener ma langue partout sur
toi.
La
jouissance revint en force. Elle gémit et se cambra.
— Non,
grogna-t-il. Pas maintenant. Seulement quand je te le dirai.
Il
la poussa jusqu’au lavabo et agit exactement comme il l’avait
annoncé. Il la fit se pencher en avant et lui plaça une main de
chaque côté de la vasque en porcelaine en lui ordonnant :
— Tiens-toi
bien.
Ployée
en avant, elle s’y agrippa de toutes ses forces.
Ensuite,
il posa ses deux paumes sur elle, la caressant sous sa chemise et
empoignant ses seins. Puis il descendit sur son ventre et ses
hanches.
Il
lui baissa son pantalon d’un geste un peu brusque.
— Oh…
oui. C’est ça que je veux. (Il lui prit les fesses de sa main
gantée et les malaxa.) Lève la jambe.
Elle
obéit, et il lui enleva le souple vêtement. Elle sentit qu’il lui
écartait les cuisses et de ses deux mains – la gantée de cuir et
l’autre – il la caressa partout. Elle avait le sexe trempé,
brûlant, offert. Elle était nue et ouverte devant lui.
— Jane…
murmura-t-il avec révérence.
Il
n’y eut aucune hésitation, aucun avertissement. La bouche du
vampire plongea sur elle. Au cœur même de son désir. Des lèvres
qui se joignaient aux lèvres. Il avait crispé les doigts sur les
rondeurs de ses fesses pour la maintenir en place et elle perdit
complètement la notion du temps tandis qu’il la rendait folle par
le contact de sa bouche, de sa barbe douce, de sa langue. Elle se
sentait pénétrée, aspirée, engloutie, et les bruits doux de la
chair contre la chair confirmaient le droit dont il usait sur elle.
— Vas-y,
dit-il contre son ventre. Jouis pour moi. Maintenant.
Il
arracha son pantalon et fut sur elle en l’espace d’une seconde,
l’embrassant à pleine bouche, lui soulevant les hanches pour mieux
se positionner avant de plonger en elle. C’était tellement
meilleur dans la réalité que dans un rêve. Elle jouit très vite,
une fois, deux – davantage – et il eut la sensation que son cœur
explosait. Pour la première fois de sa vie, il couchait avec
quelqu’un qu’il aimait. Il ressentit un bref accès de panique à
l’idée d’être à ce point vulnérable. Merde. Comment une telle
chose avait-elle pu lui arriver ?
Mais
ce serait sa seule – et unique – excursion dans le domaine de
l’amour, pas vrai ? Et vu qu’elle ne se souviendrait pas de
lui, elle ne souffrirait pas.
Elle
fit exactement ce qu’il lui avait demandé, descendit goutte à
goutte le long de son torse, évita son sexe pour atteindre ses
genoux avant de remonter. La douleur avait un effet cumulatif, au
début rien de plus qu’une simple piqûre qui devenait peu à peu
intense. La sueur lui dégoulinait des tempes et des côtes, et sa
respiration devenait de plus en plus difficile à travers ses narines
tandis que son corps s’arquait sur la table.
Il
eut un premier orgasme lorsqu’elle abandonna la bougie pour saisir
une cravache… qu’elle posa délicatement sur son gland. Il hurla
contre son bâillon et éjacula en même temps sur la cire durcie qui
couvrait son estomac.
Jane
se figea, surprise par cette réaction. Puis elle frotta la cravache
sur le bordel qu’il avait créé, et sa fragrance de mâle dédié
se répandit dans la pièce. Il ne cessa de gémir tandis qu’elle
lui caressait le torse et les cuisses.
Il
jouit une seconde fois lorsqu’elle fit glisser la cravache entre
ses jambes et sur ses cuisses. La peur, le sexe et l’amour
émergeaient de l’intérieur de sa peau, imprégnant ses os et ses
muscles jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’émotion et désir –
avec elle aux commandes.
Puis
elle leva haut le bras et le frappa en plein travers du corps.
***
Jane
était sidérée d’être aussi excitée par ce qu’elle faisait.
Mais V était tordu de plaisir et n’arrêtait pas de jouir. Il
devenait de plus en plus difficile pour elle de ne pas lui sauter
dessus.
Elle
usa légèrement de la cravache, sans doute moins fort que ce qu’il
aurait voulu, mais elle laissait quand même des marques rouges sur
ses cuisses, son ventre et son torse. Elle n’arrivait pas croire
qu’il y trouvait du plaisir – surtout en pensant à ce qu’il
avait subi autrefois – mais il aimait vraiment ça. Il avait les
yeux braqués sur elle, leurs globes plus lumineux que les bougies.
Et il eut un nouvel orgasme, émettant encore cette odeur épicée
qu’elle associait à lui.
Á
la fois honteuse et fascinée, elle admit être tentée par d’autres
accessoires… Elle regarda les boîtes de pinces et les fouets en
évoquant les possibilités érotiques qu’ils offraient. Bien
entendu, elle ne voulait pas qu’il ait mal, mais juste qu’il
retrouve un tel état de sensations intenses. Le but était de
repousser les limites sexuelles.
Elle
devint si excitée qu’elle enleva son pantalon et ses
sous-vêtements.
— Je
vais te baiser, dit-elle.
Il
poussa un gémissement étouffé, les hanches ondulant et ruant sur
la table. Le sexe toujours dur malgré le nombre de ses orgasmes, il
semblait à nouveau prêt à jouir.
Elle
monta sur le plateau et écarta les cuisses pour l’enjamber. Il
respirait si fort par le nez qu’elle s’inquiéta. Elle regarda
vibrer ses narines et tendit la main vers le bâillon mais il rejeta
la tête en arrière et refusa.
— Tu
es sûr ? demanda-t-elle
Il
hocha violemment la tête, aussi elle s’installa sur ses cuisses
couvertes de sperme et ondula pour caresser son sexe tendu, s’ouvrant
pour mieux l’entourer, l’agripper. Les yeux du vampire roulèrent
en arrière, les paupières battant comme s’il allait perdre
connaissance tandis qu’il se frottait à elle autant que possible.
Elle remua sur lui, en avant en arrière, tout en enlevant sa
chemise. Lorsqu’elle dégrafa son soutien gorge, il y eut une sorte
de craquement parce que V tirait encore sur ses liens. S’il avait
été libre, elle était bien certaine qu’il l’aurait déjà fait
rouler sous lui et serait en train de la marteler.
— Regarde-moi
te prendre, dit-elle en posant une main sur son cou.
Lorsqu’elle
posa ses doigts à l’endroit où il l’avait précédemment
mordue, le vampire releva les lèvres et ses canines s’allongèrent,
perçant le latex rouge du bâillon. Il se mit à gronder, un son
venu du fond de sa gorge. Elle ne cessa de caresser sa morsure
pendant qu’elle se mettait à genoux au dessus de son érection.
Puis elle s’empala à fond sur lui. Et il jouit aussitôt qu’il
fut en elle, la pénétrant encore davantage, l’emplissant de sa
semence. Et son sexe était toujours parfaitement rigide quand il
cessa enfin ses contractions.
— Je
ne veux pas te perdre, chuchota-t-elle, les larmes s’entendant dans
sa voix brisée.
V
posa sa main nue sur la joue de Jane, savourant une dernière fois la
douceur et la chaleur de sa peau. Il savait qu’en la quittant, il
allait laisser son putain de cœur derrière lui auprès d’elle.
Bien sûr, il y aurait toujours un organe battant dans sa poitrine,
une pompe agissant sur son sang, mais sans elle, ce ne serait plus
qu’une fonction mécanique. Oh,
attends.
Il connaissait bien la sensation. C’était ce qu’il avait
toujours connu en fait. Mais cette femelle avait donné vie à sa
chair durant quelque temps. Il la serra dans ses bras et posa le
menton au sommet de sa tête blonde. Bon sang, il ne pourrait jamais
plus sentir du chocolat chaud sans penser à elle, sans souffrir de
l’avoir perdue. Lorsqu’il ferma les yeux, il sentit un frisson
d’alarme parcourir son échine, tout le long de son dos jusqu’à
sa nuque et à sa mâchoire. Le soleil n’allait pas tarder à se
lever, et son corps le prévenait que le temps de la quitter devenait
une urgence… et une urgence immédiate. Il recula et posa ses
lèvres sur les siennes.
— Je
t’aime, Jane, dit-il. Et je t’aimerai toujours – même quand tu
ne sauras plus que j’existe.
Elle
cligna des yeux, essayant de retenir ses larmes mais elles étaient
bien trop lourdes. V passa doucement les doigts sur ses joues
humides.
— V…
dit-elle. Je…
— Je
ne veux pas te perdre, chuchota-t-elle, les larmes s’entendant dans
sa voix brisée.
V
posa sa main nue sur la joue de Jane, savourant une dernière fois la
douceur et la chaleur de sa peau. Il savait qu’en la quittant, il
allait laisser son putain de cœur derrière lui auprès d’elle.
Bien sûr, il y aurait toujours un organe battant dans sa poitrine,
une pompe agissant sur son sang, mais sans elle, ce ne serait plus
qu’une fonction mécanique. Oh, attends. Il connaissait
bien la sensation. C’était ce qu’il avait toujours connu en
fait. Mais cette femelle avait donné vie à sa chair durant quelque
temps. Il la serra dans ses bras et posa le menton au sommet de sa
tête blonde. Bon sang, il ne pourrait jamais plus sentir du chocolat
chaud sans penser à elle, sans souffrir de l’avoir perdue.
Lorsqu’il ferma les yeux, il sentit un frisson d’alarme parcourir
son échine, tout le long de son dos jusqu’à sa nuque et à sa
mâchoire. Le soleil n’allait pas tarder à se lever, et son corps
le prévenait que le temps de la quitter devenait une urgence… et
une urgence immédiate. Il recula et posa ses lèvres sur les
siennes.
— Je
t’aime, Jane, dit-il. Et je t’aimerai toujours – même quand tu
ne sauras plus que j’existe.
Elle
cligna des yeux, essayant de retenir ses larmes mais elles étaient
bien trop lourdes. V passa doucement les doigts sur ses joues
humides.
— V…
dit-elle. Je…
Il
attendit le temps d’un battement de cœur. Quand elle ne put
terminer, il lui prit le menton dans la paume et la fixa au fond des
yeux.
— Oh,
mon Dieu, dit-elle, tu vas vraiment le faire. Tu vas me...
Il
attendit le temps d’un battement de cœur. Quand elle ne put
terminer, il lui prit le menton dans la paume et la fixa au fond des
yeux.