Damen
est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône
d'Akielos. Mais lorsque son demi-frère s'empare du pouvoir, Damen
est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave au
prince d'un royaume ennemi.
Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vere. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s'allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume.
Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l'homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr...
Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vere. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s'allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume.
Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l'homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr...
J'ai
découvert ce livre grâce à la masse critique de Babelio. Donc tout
d'abord un grand merci de m'avoir permis de le lire en avant
première.
Je
dirai même que c'est un double merci car j'ai vraiment beaucoup
apprécié ma lecture.
On
a ici un livre pas vraiment classable dans un genre spécifique. Il
emprunte à beaucoup de genres. Il s'écarte des sentiers battus et
et propose un récit très singulier et original.
Pour
moi c'est vraiment le
point fort
de cet ouvrage. Il ne ressemble à aucun autre même si j'ai bien
senti les différentes inspirations. Notamment le personnage de
Laurent qui m'a beaucoup fait pensé à celui d'Anne Rice avec sa
trilogie érotique Les infortunes de la Belle au bois dormant.
Les
points forts
La
plume de l'auteure.
Une magnifique découverte. Elle prend à un malin plaisir à
décrire des choses affreuses avec de si belles tournures de
phrases.Cela créé une forme d'érotisme très chic, très classe.
L'intrigue.
On a là un univers qui emprunte beaucoup aux intrigues de cour
médiévale comme souvent en fantasy. D'ailleurs beaucoup de valeur
chevaleresque sont mise en avant comme le courage, la loyauté...
Les
personnages.
Ils sont très fouillés et très très
très méchants
pour certains...comme l'un des deux personnages principaux. Laurent
est horrible mais il reste insaisissable à la fin de ce premier
tome. Si bien qu'on ne sait pas vraiment comment il va évoluer dans
le prochain opus. Je l'imagine mal devenir un gentil jeune homme mais
certains éléments (dont je ne parlerai pas) à la fin du tome, nous
permettent de mieux comprendre ses mécanismes. Il reste vraiment
savoureux. Je trouve que cela reste audacieux de placer un personnage
aussi odieux (et qu'il n'évolue pas réellement ) comme héros. Lui
et Damen (le prince captif a qui il a été offert) se détestent...et
ce n'est pas pour se tomber dans les bras à la fin du récit. Non.
Ils se détestent. Quand j'ai compris qu'il n'y aurait pas de
retournement de ce côté là, j'ai bien compris que le livre n'était
pas vraiment à classer dans la romance. Pas
grave.
À ce moment là, j'étais déjà ferrée avec les intrigues et
complots qui parsèment le roman. Il n'en reste cependant un relation
entre ces deux là très forte. Elle se nourrit de haine, de mépris,
de colère, de nécessité...
Les
autres ne son vraiment pas mal non plus: Nicaise, le régent,
Erasmus... Ce sont des personnages qui se dévoilent au fil des pages
de façon progressive qui m'a vraiment captivé. Il y a vraiment un
jeu de dupes et personne n'est vraiment celui qu'il prétend.
Les
points faibles
Honnêtement
je n'ai pas boudé ma lecture. Tout est très fluide et se lit très
vite. Alors c'est vrai que moi qui prise la romance. Je dirai que ce
n'est pas l'attrait majeure de ce récit même si l'érotisme est
très présent et très réussi. On est pas vraiment dans une romance
M/M.
Bref
Une
découverte à ne pas manquer !
Pour
ma part, j'attends avec impatience le tome 2 .
-
Je veux voir mon frère, dit-il.
- Tu n'as pas de frère, répondit Jokaste. Tu n'as pas de famille. Tu n'as ni nom, ni position. Tu devrais l'avoir compris, à présent.
- T'attends-tu à ce que je me soumette ? A ce que j'obéisse à... qui ? Adrastus ? Je vais lui arracher les yeux.
- Je te crois sans peine. Mais tu ne serviras pas ici, au palais.
- Où ? interrogea-t-il, menaçant.
Elle se contenta de le dévisager.
- Qu'as-tu fait ? siffla Damien.
- Rien, répondit-elle. Je n'ai fait que choisir entre deux frères.
[...]
-Pourquoi m'avoir gardé en vie ? Quel besoin cela satisfaisait-il ? Tout concorde, hormis cela. Est-ce que c'est...
Il se mordit les lèvres. Jokaste fit exprès de ne pas comprendre ce qu'il allait dire.
- L'amour d'un frère ? dit-elle. Tu ne le connais vraiment pas, on dirait. La mort, n'est-ce pas l'issue la plus facile, la plus rapide ? Non, tu dois demeurer hanté par l'idée qu'il ne t'a battu qu'une fois, mais que cette fois-là était la seule qui comptait.
Damen sentit son visage se décomposer.
-... Quoi ?
Elle lui effleura hardiment la joue. Ses doigts étaient fuselés, blancs, d'une élégance incomparable.
- Je comprends pourquoi tu préfères les teints pâles, dit-elle. Le tien ne laisse pas voir les marques de blessure.
- Tu n'as pas de frère, répondit Jokaste. Tu n'as pas de famille. Tu n'as ni nom, ni position. Tu devrais l'avoir compris, à présent.
- T'attends-tu à ce que je me soumette ? A ce que j'obéisse à... qui ? Adrastus ? Je vais lui arracher les yeux.
- Je te crois sans peine. Mais tu ne serviras pas ici, au palais.
- Où ? interrogea-t-il, menaçant.
Elle se contenta de le dévisager.
- Qu'as-tu fait ? siffla Damien.
- Rien, répondit-elle. Je n'ai fait que choisir entre deux frères.
[...]
-Pourquoi m'avoir gardé en vie ? Quel besoin cela satisfaisait-il ? Tout concorde, hormis cela. Est-ce que c'est...
Il se mordit les lèvres. Jokaste fit exprès de ne pas comprendre ce qu'il allait dire.
- L'amour d'un frère ? dit-elle. Tu ne le connais vraiment pas, on dirait. La mort, n'est-ce pas l'issue la plus facile, la plus rapide ? Non, tu dois demeurer hanté par l'idée qu'il ne t'a battu qu'une fois, mais que cette fois-là était la seule qui comptait.
Damen sentit son visage se décomposer.
-... Quoi ?
Elle lui effleura hardiment la joue. Ses doigts étaient fuselés, blancs, d'une élégance incomparable.
- Je comprends pourquoi tu préfères les teints pâles, dit-elle. Le tien ne laisse pas voir les marques de blessure.