Il
semblerait que toute ma vie,
Je
n’ai fait que tomber,
Échouer,
Lutter,
Gardant
à peine ma tête hors de l’eau.
Et
puis un jour,
En mourant, Kyle Calloway a emporté une part de Nell avec lui. Mais elle n'était pas la seule à devoir ramasser les morceaux de sa vie brisée, car la mort de Kyle avait laissé un vide dans le coeur de ses parents et de son grand frère Colton... et avait brisé la volonté de la fille qui l'aimait.
Becca de Rosa est la meilleure amie de Nell. À la mort de
Kyle, Nell était si dévastée que personne ne pouvait l'atteindre,
pas même Becca. Alors qu'elle essayait d'aider Nell à endurer son
chagrin, la vie de Becca tournait au cauchemar, et tout ce qu'elle
croyait acquis changeait rapidement.
Jason Dorsey avait demandé à Nell de sortir avec lui la semaine de son seizième anniversaire, mais cela ne se produisit jamais. À la place, il s'était retrouvé avec Becca. Il n'avait aucune idée que cela marquerait le départ d'une longue histoire entre eux. Mais il n'avait surtout aucune idée qu'à travers les tragédies et les triomphes qu'il vivrait avec Becca... il trouverait l'amour de sa vie.
Jason Dorsey avait demandé à Nell de sortir avec lui la semaine de son seizième anniversaire, mais cela ne se produisit jamais. À la place, il s'était retrouvé avec Becca. Il n'avait aucune idée que cela marquerait le départ d'une longue histoire entre eux. Mais il n'avait surtout aucune idée qu'à travers les tragédies et les triomphes qu'il vivrait avec Becca... il trouverait l'amour de sa vie.
(Traduction forum BdP - Merci à elles!)
Lecture
finie
Je
suis très embêtée car je suis vraiment sous le charme de la plume
de Jasinda Wilder qui m'a totalement conquise mais
je dois dire que ce roman ne m'aura pas totalement convaincue
notamment parce qu'il manque « de souffle ».
Les
points forts.
Comme
je disais plus haut, l'auteure a un style que
J'ADORE.
C'est d'une sensibilité extrême. Tout est à fleur de peau. Il y a
une vraie poésie dans le style mais aussi dans les sentiments des
personnages. J'ADORE.
La
romance. Jason
et Becca sont deux héros magnifiques. « Leur
première fois »
est juste génialissime. Rien que pour ce passage là, je ne peux que
conseiller ce livre. Je n'avais jamais lu une scène d'amour narrée
avec tant de fraîcheur, de sensibilité, de beauté, de délicatesse.
Ce passage assez long est maîtrisé de bout en bout.
Les
points faibles.
Quand
j'ai commencé à lire, j'ai vraiment été transporté par ce livre.
Je me suis dit qu'il ne se passait pas grand chose mais que tout
était tellement beau que l'auteure encrait tellement bien ces
personnages que même si le rythme était lent, il était juste. Ça
ne m'a pas dérangé la première partie du livre...après un peu
plus. On attend quand même une certaine tension pour donner une
envergure au récit. Sur ce point, j'ai été déçu . J'avais
l'impression d'une « tranche
de vie ».
Il faut dire que très tôt, l'amour des deux héros s'imposent et
n'est jamais remis en question. Ce qui donne une certaine platitude
à la romance. Rien ne se dresse vraiment entre eux, en tout cas rien
qui remette en question leur couple. Ils s'aiment et restent ensemble
du début à la fin. C'est la première fois que je lis une romance
aussi linéaire. Leur amour est beau mais j'aurai apprécié un peu
plus de piquant.
Bref
Une
auteure à ne pas manquer.
Une
belle romance...
...mais
qui manque de piquant sur la durée.
LE
CALCUL DE L’ENNUI
Une
fonction variable
Semble
définir mon axe de rotation.
L’aire
d’une ellipse
Définit
avec certitude le terme constant
De
ma vie.
Mon
modèle quotidien d’existence
Est
la courbe finale de ma
fonction
limitée.
Discontinuité
essentielle,
Dégénérée,
dérivée, différentielle,
Approximation
affine,
Fonction
usuelle :
Décroissance
exponentielle.
Il
n’y a pas de moi,
Il
y a seulement
La
convergence ponctuelle
Du
terme constant
De
la fonction continue
De
la désapprobation.
Chaque
décision semble faire
Partie
d’une réaction en chaîne,
Une
couronne, un espace euclidien
C’est-à-dire
La
partie entre deux sphères concentriques aux radius différents,
Ou
en d’autres mots…
Mes
Putains
De
parents.
Plus,
je voulais plus de lui.
J’écartai
légèrement les cuisses et glissai pour faire remonter le bas de ma
robe. C’était un geste un peu lâche et manipulateur, plutôt que
de lui demander directement de me toucher. Il arrêta de m’embrasser
et me regarda.
– Tu
es tellement… tellement belle, Becca. (Il avait du mal à respirer
et se lécha les lèvres.) Je… je t’aime.
D’un
seul coup, j’en eus le souffle coupé. Je ne m’étais pas
attendue à ça. Je fermai les yeux et avalai difficilement ma
salive, répétai les mots dans ma tête pour qu’ils sortent sans
accrocs.
– J-j-je
t-t-t’aime au-aussi.
Je
fermai les yeux, mortifiée, parce que j’avais eu beau décomposer
ma réponse, ça n’avait pas suffi. Je n’avais jamais été aussi
embarrassée. C’était la seule fois de ma vie où je ne voulais
pas bégayer, et j’avais gâché l’instant.
Je
sentis quelque chose de chaud couler le long de ma joue.
– Hé,
pourquoi tu pleures ?
La
voix de Jason était douce, et il se souleva légèrement de moi. Je
sentis sa main bouger, et la radio s’éteignit.
J’ouvris
les yeux, son visage était flou à cause des larmes.
– Je…
je voulais juste être capable de te dire ça en retour, sans tout
foirer. Mais je n’ai pas été foutue de le faire. (Je pris une
grande inspiration, j’essayai d’empêcher les larmes de couler,
mais elles n’étaient pas très conciliantes.) Je suis… Je suis
vraiment dé-dé-désolée.
Je
sentis ses lèvres sur ma joue, ses baisers absorbaient littéralement
mes larmes, et mon cœur se serra d’émotion pour lui. D’amour
pour lui.
– Hé,
Becca, regarde-moi. (Il embrassa mon menton, l’arête de mon nez,
mes lèvres.) Regarde-moi.
Je
me forçai à ouvrir les yeux et les essuyai d’une main,
consciente, mais indifférente, que j’étais en train de ruiner et
d’étaler mon maquillage.
– Ce
n’est pas grave, je m’en moque.
Ses
yeux étaient sérieux, compatissants et tellement, tellement
tendres.
TE
SUCCOMBER
Il
semblerait que toute ma vie,
Je
n’aie fait que tomber,
Échouer,
Lutter,
Gardant
à peine ma tête hors de l’eau.
Et
puis un jour,
Je
t’ai vue toi
Debout
sous un arbre en fleurs,
Tu
refusais de pleurer,
Mais
déjà j’avais vu
Le
poids de la douleur dans tes yeux,
Et
déjà j’avais voulu,
Là
sous cet arbre,
Te
la prendre tout entière.
Mais
je n’avais aucun mot pour te guérir,
Je
n’en avais aucun pour me guérir moi.
Et
maintenant que le destin a choisi
De
nous unir l’un à l’autre,
Malgré
les années entre nous,
Malgré
le poids de la douleur
Derrière
nos deux regards,
Malgré
les fantômes qui nous suivent
Comme
des âmes envoûtantes et brumeuses,
J’essaie
encore de trouver les mots pour te guérir,
Pour
prendre ton chagrin et le faire mien
Afin
que tes beaux yeux puissent sourire,
Afin
que tu sois en paix.
Et
maintenant que le destin a choisi
De
nous unir l’un à l’autre,
Je
ne peux pas résister à l’envoûtement de tes yeux,
La
tentation de ta beauté,
L’enchantement
de ta voix
Qui
murmure mon nom
Dans
le réconfort obscur de mes draps,
Je
ne peux pas te résister bébé,
Parce
que je tombe encore,
Je
te succombe.
– Hé,
qu’est-ce qu’il se passe ? Tu as l’air de mauvaise humeur.
C’est à cause de moi ?
Je
claquai la porte de mon casier et pris sa main dans la mienne.
– Je
vais bien.
– Foutaises.
Je
la regardai, bouche bée.
– Becca,
ça va, vraiment…
Elle
s’arrêta et me coinça contre le casier, en ignorant les personnes
qui traînaient encore dans le couloir.
– Jason.
Parle.
Je
sentais son corps contre le mien, ses seins écrasés entre nous, ses
hanches sur les miennes, et je sus que j’étais incapable de lui
mentir.
– J’ai
eu un week-end difficile. Mon père était vraiment ivre, et il
regardait des films de guerre. Il… C’est jamais bon quand il est
dans ce genre d’humeur.
Je
murmurai à peine. J’aurais préféré faire un milliard de pompes
plutôt que de parler de ces conneries.
– Je
vais bien.
Les
yeux de Becca se remplirent de colère et de tristesse.
– Jason…
mon Dieu. Je suis désolée. Je…
Je
l’interrompis.
– Écoute,
ne fais pas de tout ça ton problème à toi. Ça ne l’est pas.
C’est juste la vie qu’on m’a donnée. Je peux gérer, je vais
bien. Simplement, ne le prends pas personnellement, si parfois je
suis d’une humeur de merde, d’accord ? Juste… souris-moi,
peut-être même embrasse-moi, et j’irai mieux.