Un monde impitoyable.
Une
jeune femme trop sage.
Débarquant
de sa province, Emmy Clarke n’est pas très à l’aise à New
York. Surtout dans le milieu de la mode où elle vient de trouver un
boulot comme assistante de la tyrannique patronne d’une agence de
mannequins. Travailler pour elle est un cauchemar, mais il y a un
avantage : côtoyer les très beaux top-models masculins de l’agence.
Et en particulier l’étoile montante, le beau Ben Shaw. Ben est
sexy, très bien payé, une star dans le monde entier. Il a des
milliers de groupies, pourtant c’est la simplicité d’Emmy qui le
séduit. Et un jour, lors de la Fashion Week de Paris, ils perdent
tout contrôle. Rapidement, leur relation devient passionnée,
sensuelle, sans limites. Cette belle histoire pourra-t-elle résister
au passé tourmenté de Ben qui refait surface, aux mensonges, à la
jalousie et à la trahison ?
Un monde impitoyable. Une jeune femme trop sage. Un homme incontrôlable.
Un monde impitoyable. Une jeune femme trop sage. Un homme incontrôlable.
Lecture
finie
La
chronique sera courte car franchement même si je ne m'attendais pas
à quelques choses de précis. Je peux dire que j'ai été
désagréablement suprise.
Il
s'agit d'une romance contemporaine New Adult érotique. Alors
là dit comme ça
, ça peut être alléchant pour les amateurs mais...
Le
style de l'auteure ne m'a pas convaincue. C'est lourd, on passe un
temps infini à suivre les introspections de l'héroïne. C'est le
point qui m'aura le plus déplu. Certes le livre est assez court mais
c'est long.
La
romance ne m'a pas convaincue également. Je ne l'ai pas trouvé
« belle ».
Essentiellement parce que les personnages principaux ne m'ont pas
fait rêvé. Ils manquaient vraiment de charisme et de profondeur. Je
n'ai pas du tout senti l'alchimie entre ces deux-là. Ben
déclare ses sentiments , après avoir avoué à l'héroïne ne pas
avoir envie de s'engager, ne pas avoir envie de se préoccuper d'une
autre personne que de lui-même. Il néglige l'héroïne. Bref il est
loin de me faire craquer. Le côte top model le dessert car il met en
avant le côté superficiel qu'on peut imaginer dans ce métier (lui
le premier). Quant à Emmy
c'est le cliché de la provinciale qui débarque dans la grande
ville. Ok...Elle tombe en pâmoison pour le bel âtre . Elle dit
cependant qu'elle ne veut pas d'un relation uniquement sexuelle parce
qu'elle veut des SENTIMENTS.
Sauf qu'une centaine de pages plus loin, elle demande à son mec de
faire participer son copain à leur partie de jambe en l'air. Ben
accepte pour
lui faire plaisir...J'ai
trouvé ce personnage incohérent.
Quant
à l’érotisme qui est un peu l'argument de vente du livre. La
plume de l'auteure ne le met pas en valeur. Je me suis demandée s'il
y avait un problème de traduction. Peut-être est-ce le cas. Emmy
parle « du manche » (terme qu'elle emploie toutes les
deux pages) pour parler du sexe de Ben qui a la taille d'un
sandwiche Subway...ça vous donne une idée du style dont je parlais
plus haut.
L'histoire
(s'il y en a une) ne m'a pas franchement captivé et le dénouement
m'a fait penser à un de ses tours de passe-passe que j'aurai pu voir
dans un épisode des « feux de l'amour » (oui j'ai des
plaisirs inavouables). Sauf que la série télé me fait rire avec
des rebondissements ubuesques et que le livre m'a semblé long pour
ce type de conclusion improbable.
Bref
J'ai
vu sur Booknode que le livre était bien noté. Honnêtement, je ne
comprends pas. Peut-être lirai-je un autre livre de cette auteure
pour savoir s'il s'agit d'un raté ou tout simplement un univers
auquel je n'adhère pas.
Une
déception
— Viens
ici, Emmy, murmura Braydon les yeux pleins de désir. Touche-moi.
Sa
main se ferma sur la mienne pour me montrer ce qu’il aimait. Serrer
pas trop fort, faire des grands mouvements de haut en bas pour
caresser toute la longueur, piercing inclus. Il rejeta la tête en
arrière et ferma les yeux.
Je
regardai vers Ben pour voir sa réaction. Son visage restait calme,
son expression impassible, les yeux plongés dans les miens. Je
continuai à masturber lentement Braydon tandis que sa respiration se
faisait irrégulière. La sensation dans ma main était étrangère.
Sa peau était chaude, tout comme la barre argentée, mais il était
différent. Je m’étais habituée à Ben au cours de ces dernières
semaines.
Je
sentis Ben se glisser derrière moi. Ses mains attrapèrent mes
hanches et il tira mon cul en arrière pour me présenter sa verge
durcie. Il défit le nœud de ma robe au dos nu comme il l’avait
fait dans la limousine. Mais cette fois, il laissa la robe tomber
complètement de manière à ce qu’elle repose à mes pieds. Sa
queue vint se nicher dans la fente de mes fesses et ses mains
remontèrent pour saisir et masser mes seins.
Les
lèvres de Braydon se promenaient sur ma gorge et ma clavicule
pendant que celles de Ben se déplaçaient sur ma nuque et entre mes
omoplates. Je m’étais posé beaucoup de questions sur la manière
dont j’allais bien pouvoir satisfaire deux hommes, mais la réalité
de la situation, c’était que c’était eux qui me faisaient
plaisir en me traitant comme une déesse. Quatre grandes mains
caressaient ma peau, deux bouches douces déposaient des baisers
mouillés partout sur mon corps. Les sensations étaient
irrésistibles. Je relâchai ma prise sur Braydon pour lever les
mains et les passer dans les cheveux de Ben alors qu’il embrassait
ma nuque.
Je
sentis qu’il se passait quelque chose entre Ben et moi, mais je ne
savais pas quoi. Arrête de te faire des illusions, Emmy ; il
t’a dit et répété qu’il ne voulait pas d’une relation
sérieuse ! Je luttais pour faire taire mon cerveau et
suivre le conseil d’Ellie : m’amuser et ne pas m’investir
émotionnellement.
Ben
fit descendre mon string le long de mes cuisses et se mit à genoux
devant moi, poussant Braydon sur le côté.
— C’est
moi qui la goûte en premier, lui dit-il.
Braydon
s’écarta pour lui laisser la place, comme si j’étais une sorte
de mets rare et délicat à savourer.
Voir
Ben à genoux devant moi était un spectacle magnifique. Il haussa un
sourcil, puis sans prévenir, plaqua sa bouche sur le point entre mes
cuisses.
Il
frotta sa langue lentement sur mon sexe, envoyant comme des flèches
de plaisir dans mon ventre. Mes genoux flanchèrent, mais Braydon,
qui me tenait fermement les hanches, m’empêcha de tomber.
Ben
me lécha et me suça à ce rythme lent à me rendre folle que
j’avais appris à apprécier, pendant que Braydon me tenait
par-derrière et m’offrait de délicates caresses le long du dos.
Mon Dieu, c’était fantastique.
Ben
était presque trop doué. Mon corps avait du mal à supporter le
contact direct, mais il savait ce qu’il faisait et alternait des
coups de langue sur mon clitoris avec des petits baisers sur mes
lèvres charnues et mon pubis. Rapidement, j’enfonçai mes mains
dans ses cheveux et jouis bruyamment, reconnaissante que Braydon me
tienne par les hanches.
Ben
se leva et sourit avec indolence, avant de m’embrasser sur les
lèvres. Sa bouche était mouillée par mon jus et quelque chose en
moi trouva ça incroyablement sexy. Ils enlevèrent tous les deux
leurs derniers vêtements et je m’écartai du tas de soie noire à
mes pieds.
Nous
montâmes tous les trois sur le lit. J’avais besoin de goûter Ben,
de lui montrer qu’il était à moi et que j’étais à lui. Peu
importait ce qu’il disait, je ressentais cette vérité profonde
dans mon cœur et j’allais le lui prouver. Je le poussai contre le
lit et grimpai sur lui en prenant sa verge bien dure dans la main et
laissant ma bouche descendre jusqu’à ce que mes lèvres touchent
son ventre ferme. Il prit une inspiration et ses abdos se
contractèrent.
— Bon
sang, bébé, jura-t-il.
Alors
qu’il tenait délicatement mes cheveux dans ses mains, je le
masturbais énergiquement de la base jusqu’au bout et le suçais
sur toute sa longueur ferme.
— Emmy…
Ouais… Comme ça.
Je
sentis le matelas s’enfoncer quand Braydon se mit derrière moi et
enfouit son visage dans mes fesses relevées. Sa langue décrivit des
cercles dans mon orifice, me titilla, et je poussai un petit
gémissement autour du gros manche de Ben.
Ben
se libéra bientôt de ma bouche.
— Tu
vas me faire jouir, Tennessee.
Mon
cœur fit un bond en entendant le surnom qu’il utilisait autrefois.
L’entendre s’adresser à moi comme il l’avait fait lors de
notre rencontre me donna l’impression que les choses étaient plus
intimes entre nous.
Braydon
descendit du lit et enfila un préservatif. Une vague de nervosité
déferla sur moi alors que je me demandais ce qu’ils me
réservaient. Que je me demandais si je pourrais vraiment endurer
tout ça.
Ben
me tira plus près de lui de manière à ce qu’on se retrouve
allongés face à face au milieu du lit.
— Tu
es sûre de toi ? murmura-t-il, ses yeux noisette plongés dans
les miens.
— Et
toi ?
Je
l’observai attentivement, déterminée à comprendre ce qui se
passait dans sa tête.
Plutôt
que de me répondre, il regarda par-dessus mon épaule et fit un
signe de tête à Braydon.
J’étais
allongée sur le côté, à moitié sur Ben, lorsque je sentis
Braydon s’installer derrière moi. Il embrassa ma nuque en passant
ses mains sur mon arrière-train généreux.
— Bon
sang, j’adore ton cul, joli cœur.
Un
petit cri nerveux s’échappa de ma gorge lorsqu’il écarta mes
jambes pour me positionner de manière à ce que ma jambe du dessus
repose sur la hanche de Ben. La queue de Braydon se frotta contre ma
vulve.
Je
gémis lorsque Braydon s’enfonça, lentement, et me remplit avec
délicatesse. Ma respiration resta coincée dans ma gorge. Sa taille
était déjà bien ajustée, mais le piercing ajoutait un frottement.
Il y avait quelque chose de terriblement obscène dans l’idée que
ce truc était en moi. J’aimais bien. Je fermai les yeux et gémis
encore lorsqu’il s’enfonça complètement.
— Merde,
jura Braydon. Elle est si serrée.
— Je
sais, lança Ben.
Ben
m’étreignit, me serrant contre son corps chaud. Il m’embrassa
sur le front et me permit de m’habituer à la pénétration de
Braydon. Lorsque j’ouvris les yeux et croisai ceux de Ben, la
tension dans sa mâchoire et son regard possessif flamboyant me
prirent au dépourvu. Je l’embrassai, ne sachant pas trop ce qu’il
voulait à cet instant précis.
Après
un certain temps, il attrapa ma main et la guida vers son sexe.
— Branle-moi,
bébé, murmura-t-il d’une voix rauque.
Je
l’empoignai en faisant glisser ma main tout contre lui et montai et
descendis de la base jusqu’à l’extrémité.
Braydon
poussait en avant, secouant mon corps contre celui de Ben. Être
prise en sandwich entre deux hommes rendait le moment incroyablement
érotique. Deux paires de jambes s’entremêlaient aux miennes,
leurs grandes mains me caressaient, me pelotaient. Ben m’embrassait
sur la bouche, la langue de Braydon se promenait sur mon épaule…
Je me perdis dans ce rythme, masturbant Ben au même tempo modéré
que celui des mouvements de Braydon derrière moi.
Ben
passa sa main entre mes jambes et décrivit de petits cercles appuyés
sur mon clitoris. C’était déjà trop. Quand je gémis son nom, il
sourit en me regardant attentivement.
— Pas
encore. Tu jouiras avec moi, bébé, murmura Ben contre ma bouche.
Mon
corps fut parcouru de frissons alors que je luttais pour retenir
l’orgasme imminent qui menaçait de me frapper. Mes hanches
bougeaient d’elles-mêmes, s’appuyant contre la main de Ben et
poussant la queue de Braydon plus profondément. Des palpitations de
plaisir me traversaient.
— Moins
vite…
La
main de Ben passa sur moi pour s’appuyer sur la hanche de Braydon
et le forcer à ralentir ses coups de butoir.
La
tension dans son expression me dit que Ben n’appréciait pas
particulièrement de toucher un autre homme alors qu’ils étaient
tous les deux nus, mais il le faisait pour moi. Comme Braydon ne
possédait pas la capacité d’interpréter les réactions de mon
corps comme Ben, il le dirigea pour garantir que mon plaisir primait.
Même
si un autre homme me baisait, il s’assurerait que c’était fait
correctement.
Avoir
toute leur attention fut plus fort que moi. Je jouis plus fort que
jamais en hurlant, pelotonnée contre le torse de Ben. Il contrôla
mes mouvements incohérents et se masturba fermement jusqu’à ce
que je sente son sperme chaud couler sur nos doigts entrelacés. Ma
chatte se contracta et Braydon s’enfonça profondément une
dernière fois en exprimant sa délivrance avec un râle puissant.
Je
restai blottie dans les bras de Ben, la joue posée contre son torse
ferme, à apprécier la sensation que me procurait le fait qu’ils
m’aient prise comme ça. Je savais que c’était idiot, mais à
cet instant, je me sentis aimée et protégée. Je voulais ne jamais
quitter ce cocon.
Et
je n’en eus pas besoin puisque Braydon revint avec une serviette
chaude et m’essuya alors que je restais dans les bras de Ben. Et
après avoir jeté la capote, Braydon se glissa à nouveau dans le
lit avec nous.
Ben
leva la tête de l’oreiller avec un air désapprobateur.
— Qu’est-ce
que tu fais ?
— Je
vais dormir. Ta nana m’a vidé.
Braydon
m’adressa un sourire sexy.
— Fous
le camp d’ici. Elle va rester dans mes bras maintenant.